"Barbara, roman" parle de l'enfant juive née Monique Cerf, jusqu'à l'adulte et à l'icône de la musique francophone qu'elle est devenue.
"J'ai essayé de me rapprocher d'elle le plus possible. Mais comprendre qui elle était vraiment... je mets au défi qui que ce soit d'avoir une réponse. Y compris elle, je pense", explique Julie Bonnie, invitée du 12h30 de la RTS. "Le livre est vraiment comme si la voix qui parlait était cachée dans son cou, on est vraiment tout près d'elle."
"Avant d'écrire le livre, j'avais une grande admiration pour Barbara. Maintenant que je l'ai écrit, c'est de l'ordre de la fascination", poursuit-elle.
Barbara est fascinante parce qu'elle est complètement contradictoire.
"Une rencontre"
L'auteure, portée par sa propre expérience de musicienne et de chanteuse, évoque une "rencontre" avec Barbara. "J'ai l'impression d'avoir passé la dernière année et demi avec elle", explique-t-elle. Elle raconte s'être beaucoup documentée, avoir passé du temps à observer l'artiste dans des interviews, "décrypté ce qui se passait dans ses yeux, dans son sourire...".
"La plus grande surprise, cela a été la peur quand j'ai commencé à me rapprocher d'elle. Je ne pensais pas être aussi impressionnée", décrit Julie Bonnie. L'auteure avoue s'être maintes fois interrogée sur sa légitimité à écrire ce roman et s'être demandée si Barbara aimerait son ouvrage.
"Je ne m'attendais pas à me retrouver face à cette immense dame et à me sentir minuscule", constate-t-elle.
jvia