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Trois oeuvres impliquant des animaux vivants retirées du musée Guggenheim

Le musée Guggenheim de New York. [Reuters - Brendan McDermid]
Le musée Guggenheim de New York. - [Reuters - Brendan McDermid]
Une vive campagne des défenseurs de la cause animale a eu raison de trois oeuvres exposant des animaux vivants qui devaient prendre place dans une exposition sur la Chine moderne au musée Guggenheim de New York.

Le musée Guggenheim a annoncé mercredi le retrait des trois oeuvres de l'exposition "Art and China after 1989: Theater of the World" qui doit s'ouvrir le 6 octobre et évoque l'art chinois de l'après-Tiananmen.

La plus emblématique de ces oeuvres, qui a donné son nom à l'exposition, est le "Theater of the World", une installation habitée de centaines de reptiles et d'insectes. Durant les trois mois de l'exposition, les visiteurs devaient pouvoir observer cet écosystème symbolique, dans lequel les faibles finissent dévorés.

Pitbulls et cochons

A également été retirée "Dogs That Cannot Touch Each Other", une vidéo exhibant des pitbulls placés l'un en face de l'autre, chacun attaché par le cou sur un tapis roulant, qui tentent de s'en prendre l'un à l'autre mais ne parviennent pas à se toucher.

La dernière oeuvre était "A Case Study Of Transference", une vidéo dans laquelle deux cochons s'accouplent devant des spectateurs.

afp/boi

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Vive campagne sur les réseaux sociaux

Dans son communiqué, le Musée Guggenheim fait état de "menaces de violence" après la décision de placer ces trois oeuvres dans son exposition. Regrettant d'être obligé de les retirer, le musée précise que "la liberté d'expression a toujours été et restera une valeur essentielle du Guggenheim".

Les militants de la défense des animaux ont fait campagne sur les réseaux sociaux pour obtenir du musée new-yorkais le retrait de ces oeuvres, notamment via le hashtag #tortureisnotart. L'association américaine de défense des droits des animaux PETA a notamment multiplié les injonctions.

Une pétition lancée sur le site Change.org a en outre recueilli près de 700'000 signatures.