- Le film "A Land Imagined", du réalisateur singapourien Yeo Siew Hua, a reçu le Léopard d'or au 71e Festival de Locarno. Ce polar complexe se déroule dans l'univers impitoyable des travailleurs immigrés trimant sur les gros chantiers de l'Etat insulaire.
- Un total de 17 longs-métrages et un court-métrage ont été projetés sur la Piazza Grande entre le 1er et le 11 août à l'occasion du Festival du film de Locarno. Et 15 films, dont 13 en première mondiale, étaient en compétition pour le fameux Léopard d'or.
- Au total 23 coproductions de la SSR, dont 12 de la RTS, ont été présentées dans différentes catégories au festival de Locarno cette année.
- Cette 71e édition était également la dernière avec Carlo Chatrian à la direction artistique, puisque l'Italien reprendra la direction de la Berlinale l'an prochain.
"A Land Imagined" couronné
Léopard d'or pour le film singapourien
Le film "A Land Imagined", du réalisateur singapourien Yeo Siew Hua, a reçu le Léopard d'or au 71e Festival de Locarno. Ce polar complexe se déroule dans l'univers impitoyable des travailleurs immigrés trimant sur les gros chantiers de l'Etat insulaire.
Le Prix du Jury du Festival de Locarno a été décerné à un documentaire coup de poing, "M", de la Française Yolande Zauberman. La réalisatrice de confession juive y thématise l'abus sexuel au sein de la communauté ultraorthodoxe de la ville israélienne de Bnei Brak.
Côté helvétique, "Le vent tourne" de Bettina Oberli remporte le "VARIETY PIAZZA GRANDE AWARD", remis par des membres de la rédaction de la prestigieuse revue professionnelle de cinéma américaine Variety parmi les films projetés sur la Piazza Grande.
Le prix récompense un film pour ses qualités artistiques, pour son potentiel dans le cadre d'une distribution en salle et contribue à sa renommée internationale.
Locarno déroule le tapis rouge à Netflix et Amazon
Ted Hope d'Amazon, lauréat du Prix Raimondo Rezzonico
Entre Ted Hope, directeur d’Amazon, qui a reçu le Léopard du "meilleur producteur" et la présence dans le jury de Funa Maduka, en charge des acquisitions chez Netflix, Locarno n'a pas peur d'offrir une place de choix aux géants d'internet.
Cette présence, contrairement au Festival de Cannes qui ne les a pas conviés, ne dérange pas. Locarno ne craint pas de dérouler le tapis rouge à ces "nouveaux venus" dans le monde du septième art.
Netflix et Amazon ont de plus en plus tendance à voler la vedette au cinéma en salles. Ted Hope, le chef de la production cinématographique d’Amazon, continue pourtant de croire au grand écran.
Ces géants qui menacent le septième art
Le fait est que la popularité croissante des services de streaming sème le trouble dans les salles et les festivals de cinéma. Netflix et Amazon ont de plus en plus tendance à voler la vedette au cinéma traditionnel. Locarno ne s’est pourtant pas privé de récompenser un cadre dirigeant d’un géant du streaming: Ted Hope, le directeur de la production cinématographique d’Amazon.
Du "Cercle des poètes disparus" à "Training Day", en passant par "Boyhood", l'acteur et réalisateur américain Ethan Hawke a marqué l’histoire du cinéma.
Cette semaine sur la Piazza Grande il a reçu un Léopard d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière.
L'actrice Meg Ryan honorée pour l'ensemble de sa carrière
Le Festival de Locarno a célébré vendredi soir Meg Ryan. Un temps l’icône des comédies romantiques américaines, elle a reçu le Léopard Club Award pour l’ensemble de sa carrière.
Quand Harry rencontre Sally, Top Gun, L’aventure intérieure, Nuit blanche à Seattle…: l'actrice américaine, âgée de 56 ans, était l’une des stars les plus adulées dans les années 80- 90.
Honneur aux séries
Le Festival de Locarno s’ouvre aux séries pour la première fois. Le cinéaste français Bruno Dumont, qui revevra samedi un Léopard d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, y présente en première mondiale la saison 2 de sa mythique série "P’tit Quinquin", intitulée "Coin coin et les Z’Inhumains".
Bruno Dumont a débuté sa carrière dans le cinéma à 38 ans avec "La vie de Jésus" (1996). Le film, sélectionné pour un Oscar, a remporté un beau succès auprès du public et obtenu une Mention spéciale Caméra d'Or à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Son deuxième long métrage "L'humanité" (1999) a remporté le grand prix du jury.
Le réalisateur a poursuivi avec plusieurs films tels "Flandres", "Hadewijch", "Hors Satan" et "Camille Claudel 1915" avant de rencontrer un fabuleux succès avec sa mini-série policière désopilante "P'tit Quinquin".
L'actualité du festival
Le festival de Locarno vu par les journalistes de la RTS
Pierre Philippe Cadert et Michel Masserey, producteur et journaliste de l'émission "Vertigo", dévoilent les petits secrets du festival et racontent leur film fétiche.
Raphaële Bouchet, journaliste RTS et Eric Facon, producteur culturel SRF croisent leurs regards sur le 71e festival de Locarno. Si Raphaële a eu un vrai coup de coeur pour le documentaire "M", Eric quant à lui a découvert un grand classique du cinéma, "Grease".
Françoise Mayor et Patrick Suhner, de l'unité Fiction Documentaires de la RTS, racontent leur festival de Locarno. De "Nuits blanches à Seattle" à "The Equalizer 2", la programmation a de quoi contenter tous les cinéphiles.
Pierre Philippe Cadert et Rafael Wolf parlent des films "Les Beaux Esprits", "L'ordre des médecins" et de la succession de Carlo Chatrian, directeur artistique du festival.
Les cinéastes suisses
"Les dames", "Ceux qui travaillent","Le vent tourne" "Insulaire" et "L'Apollon de Gaza"
"Les dames", histoires de femmes
"Les dames", documentaire réalisé par les deux Romandes Stéphanie Chuat et Véronique Reymond raconte le quotidien de 5 femmes, jeunes retraitées et célibataires. Certaines cherchent l'amour, d'autres savourent leur solitude.
Mais toutes sont bien décidées à profiter de la vie et à se lancer de nouveaux défis.
Les deux réalisatrices avaient présenté il y a huit ans à Locarno leur premier long métrage "La petite Chambre", avec Michel Bouquet et sélectionné ensuite pour représenter la Suisse aux Oscars. Un film qui s'intéressait déjà au thème de la vieillesse.
"Ceux qui travaillent", le long-métrage d'Antoine Russbach
Le long-métrage du suisse Antoine Russbach "Ceux qui travaillent" est présenté au Festival de Locarno dans la catégorie "Concorso Cineasti del presente".
Frank (interprété par Olivier Gourmet) consacre sa vie au travail. Alors quʹil doit faire face à une situation de crise, Frank prend une décision brutale et se fait licencier. Profondément ébranlé, il doit se remettre en question pour sauver le seul lien qui compte encore à ses yeux: celui quʹil a réussi à maintenir avec sa fille cadette, Mathilde.
Le film sur sur les écrans romands dès le 17 octobre.
Bettina Oberli présente son dernier film
"Le vent tourne" de Bettina Oberli sera présenté lundi sur la Piazza Grande, en présence de son actrice principale Mélanie Thierry.
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A écouter son Interview dans Forum:
Le prix des guerres
Le cinéaste suisse Nicolas Wadimoff présente son nouveau documentaire, projeté vendredi 3 et samedi 4 août dans le cadre de la Semaine de la Critique du Festival de Locarno.
"LʹApollon de Gaza" tente de percer le secret dʹune étonnante découverte archéologique: en 2013, une statue dʹApollon datant de lʹAntiquité est trouvée au large de Gaza avant de disparaître dans dʹétranges conditions.
Tourné à Gaza et à Jérusalem, ce documentaire se déploie comme un film-enquête lancé sur les traces de ceux et celles qui se sont approchés ou qui ont entendu parler de ce trésor national.
Un bout de Suisse au large du Chili
Le réalisateur lausannois Stéphane Goël présente son dernier film "Insulaire" samedi à Locarno.
Ce documentaire - dont la narration est assurée par Mathieu Amalric - est consacré à un petit bout de Suisse au large des côtes chiliennes, une île rugueuse, abrupte achetée par un aristocrate bernois au XIXe siècle, dont les descendants se trouvent confrontés à une brusque augmentation de leur population.
Les films qui ont fait l'évènement
La sélection de la rédaction
Première mondiale en romanche
Réalisé par Christoph Schaub, le premier long-métrage professionnel en romanche, tourné pour la télévision, a été projeté en première mondiale et hors compétition.
"Amur senza fin" aborde la routine dans la vie de couple de Mona et Gieri, mariés depuis 20 ans. Pour raviver la flamme, Mona consulte le prêtre de son village. D'origine indienne, ce dernier, au lieu de lui prodiguer des conseils pastoraux, l'encourage à s'initier à l'art du Kamasutra.
Le cinéaste zurichois Christoph Schaub - récompensé en 2009 à Locarno avec le Prix du public pour "La disparition de Giulia" et auteur de plusieurs documentaires et films de fiction - relève deux valeurs principales dans son film: "L'amour au travers de la vie de couple et aussi la rencontre des cultures étrangères, ce prêtre est indien, cette question est importante pour toute la Suisse."
"Amur senza fin" sera diffusé le 23 septembre sur SRF1 et cet automne sur la RTS.
"#FEMALE PLEASURE", le documentaire qui fait salle comble
Projeté à Locarno dans le cadre de la Semaine de la critique, le documentaire, co-produit par la RTS, attire les foules et rassemble femmes et hommes autour de la question du contrôle de la sexualité féminine et des violences qui en découlent.
Une salle bondée et une centaine de personnes restées dehors, faute de places. La réalisatrice du documentaire, la Suissesse Barbara Miller, se dit impressionnée par l'élan de solidarité du public tessinois.
"La standing ovation d'hier est le signe de l’acceptation du courage incroyable de ces femmes. C’est merveilleux et je suis tellement contente que les gens soient ouverts à ça", explique-t-elle au micro de la RTS.
Je suis très heureuse et reconnaissante que ce film soit si bien reçu.
Fiction autobiographique et documentaire choc
Une fiction autobiographique
Le festival de Locarno remettra samedi sur la Piazza son Léopard d'Or, distinction qui récompense le meilleur long-métrage présenté dans la compétition internationale.
Parmi eux, un film chinois, "Family Tour" raconte le quotidien d'une réalisatrice condamnée par le régime, exilée à Hong-Kong, qui tente de revoir sa mère le temps d'un week-end. Une fiction qui sonne comme un récit autobiographique, puisque son réalisateur Ying Liang a dû, lui aussi, fuir la Chine après la sortie de When Night Falls, son dernier long métrage.
Un long métrage qui lui a valu le prix du meilleur réalisateur en 2012 au festival de Locarno. Succès qui n'a pas plu au gouvernement de Pékin, le réalisateur Ying Liang n'a plus jamais pu retourner en Chine.
La réalisatrice française Yolande Zauberman présente "M", en compétition dans la catégorie "Concorso internazionale".
Ce documentaire suit Menahem Lang, qui nous ouvre la porte de sa ville natale, Bneï Brak, cité regroupant la plus grande communauté au monde de Juifs ultra-orthodoxes. C'est ici qu'il a été violé tout au long de son enfance mais c'est aussi la ville qui lʹa vu grandir et qu'il a tant aimé.
"La Flor", un film radical par sa forme
Un film en hommage à l’histoire du cinéma en six épisodes, inspirés par différentes formes cinématographiques et d'une durée de 14 heures. Chaque épisode correspond à un genre.
Charte pour l'égalité
Locarno emboîte le pas à Cannes
Marco Solari, directeur du Festival du film de Locarno, a signé dimanche une charte pour l'égalité et la diversité, emboîtant le pas à Cannes en s'engageant à promouvoir l'égalité entre hommes et femmes dans le cinéma.
Il répond ainsi à l’initiative du Swiss Women’s Audiovisual Network et prendra officiellement des mesures, telles que l'établissement de statistiques concernant les films présentés par des femmes, la publication des noms au sein des comités de sélection et de programmation et la mise en place d'un calendrier de transformation des instances dirigeantes du festival.
De la parole aux actes
Le festival international de Locarno s'est donc officiellement engagé dimanche à prendre des mesures pour favoriser cette égalité. Le Président du Festival a promis de tenir des statistiques et d'établir un plan pour l'égalité au sein de ses propres organes.
A ses côtés, maraine de cette charte, la réalisatrice Ursula Meier qui salue un moment historique pour le cinéma suisse. Elle appelle surtout à passer de la parole aux actes.
"Une question d'équité"
"C'est une priorité qui concerne l'ensemble de la société, donc elle concerne également la culture et en particulier le domaine du film", relèvait jeudi dans l'émission Forum Isabelle Chassot, directrice de l'Office fédéral de la culture.
Cette charte est "une question simplement d'équité et d'égalité. Montrer que l'ensemble des acteurs, notamment les festivals, entendent s'engager aux côtés des pouvoirs publics pour les questions d'égalité et que le monde de la culture n'est pas une île dans l'économie et dans la société."
"Les beaux esprits" et "I feel good"
Des films drôles en ouverture et en clôture
"Les beaux esprits", réalisé par Vianney Lebasque, est le film d'ouverture du Festival de Locarno. Ce long métrage, qui sortira en novembre en Suisse romande, réunit à l'écran notamment Camélia Jordana, Jean-Pierre Darroussin, Olivier Barthélémy et Ahmed Sylla.
Martin (Jean-Pierre Darroussin) est coach de l'équipe française de basketteurs déficients mentaux. En pleine préparation des Jeux paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention qui est vitale pour sa fédération, il décide de tricher pour participer coûte que coûte à la compétition.
Jean Dujardin en clôture de Locarno
"I Feel Good" est le nouveau long-métrage du duo français Benoît Delépine et Gustave Kervern. Le film est projeté en clôture du festival samedi soir sur la Piazza Grande.
Monique (Yolande Moreau) dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques (Jean Dujardin), un bon à rien qui n’a qu’une obsession: trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
Alain Berset présent
Le rôle de la Confédération
Bouclant mercredi soir un véritable marathon pour les festivités du 1er Août, le président de la Confédération Alain Berset était présent mercredi soir pour l'ouverture officielle du festival et il s'est exprimé à la tribune.
Toujours au Tessin jeudi, le ministre de la Culture a défini les grands axes de la politique culturelle helvétique en dévoilant les priorités du prochain Message culture 2021-2024.
Interrogé par la RTS, Alain Berset est revenu sur l'appui apporté par la Confédération au monde du cinéma: "Nous soutenons de près les festivals, généralistes ou spécialisés, et nous soutenons des réalisations de film."
Carlo Chatrian tire sa révérence
"De la joie et de l'impatience de commencer"
"L'état d'esprit, c'est d'abord de la joie et de l'impatience", se réjouit Carlo Chatrian à l'heure d'entamer son dernier Festival de Locarno. "Une édition, on y travaille toute une année, il n'y a pas de mélancolie pour l'instant, il y a l'envie de commencer."
Le directeur artistique note qu'il "y a de l'adrénaline, un peu de tension, c'est normal. Un festival c'est aussi un grand 'happening', dont on ne sait pas le résultat. On a vu les films tout seul et là on les montre au public et au jury, alors il y a surtout de l'impatience de voir les résultats."
A l'heure de tirer le bilan de ses six années au Tessin, Carlo Chatrian "espère que ce ne sera pas des 'années Chatrian', mais des années Locarno. J'ai toujours dit, depuis ma première édition, que je fais partie d'une histoire qui est plus grande que la mienne. D'un point de vue personnel, j'ai beaucoup grandi, je pense."
Carlo Chatrian a fait savoir à la mi-juin qu'il quittait Locarno en 2019 pour diriger la Berlinale, le festival international du film de Berlin, où il succédera à l'Allemand Dieter Kosslick.
Critique de cinéma, auteur d'ouvrages sur le 7e Art, Carlo Chatrian, 46 ans, dirigeait le Locarno Festival depuis 2012.
Président de la manifestation depuis l'an 2000, Marco Solari a affirmé en juin avoir été surpris par l'intérêt suscité pour ce poste. La nomination du nouveau directeur artistique n'interviendra toutefois qu'à la rentrée, après la fin de la 71e édition.
Les organisateurs ont aussi décidé d'organiser une grande rétrospective consacrée au réalisateur américain Leo McCarey (1898-1969), notamment connu pour ses films "L'Extravagant Mr.Ruggles", "Place aux jeunes" ou "Elle et lui". Il se targuait également d'avoir eu l'idée de réunir le couple Laurel et Hardy.
Ce sont 23 coproductions de la SSR, dont 12 de la RTS, qui sont présentées dans différentes catégories au festival de Locarno cette année. La manifestation s'ouvre ainsi le 1er août au Palazetto Fevi avec la première mondiale de "Amur senza fin" de Christoph Schaub, le premier long métrage professionnel en romanche.
Bettina Oberli présentera elle son nouveau film "Le vent tourne" sur la Piazza Grande, qui est aussi son premier en langue française.
Le Zurichois Thomas Imbach est le seul Suisse à avoir réussi à se faire une place dans la sélection internationale. Avec son film "Glaubenberg", il aborde le sujet des amours interdits entre frères et sœurs.
Sont également très attendus les deux films documentaires présentés dans la prestigieuse catégorie indépendante "Semaine de la critique": "#FEMALE PLEASURE" de Barbara Miller et "L'Apollon de Gaza" de Nicolas Wadimoff.
>> Toutes les coproductions SSR:
Piazza Grande - "Le vent tourne", de Bettina Oberli - "Un nemico che ti vuole bene", de Denis Rabaglia - "L'ospite", de Duccio Chiarini
Compétition internationale - "Glaubenberg", de Thomas Imbach
Cinéastes du présent - "Ceux qui travaillent", d'Antoine Russbach
Hors concours - "Amur senza fin", de Christoph Schaub - "Insulaires", de Stéphane Goël - "Tomatic", de Christophe Saber
Pardi di domani – Concours national - "Circuit", de Delia Hess - "Les îles de Brissogne", de Juliette Riccaboni - "Selfies", de Claudius Gentinetta
Semaine de la critique - "L'Apollon de Gaza", de Nicolas Wadimoff - "#Female pleasure", de Barbara Miller
Panorama Suisse (long métrages) - "A l'école des philosophes", de Fernand Melgar - "Blue my mind", de Lisa Brühlmann - "Chris the Swiss", d'Anja Kofmel - "Die vierte Gewalt", de Dieter Fahrer - "Eldorado", de Markus Imhoof - "Fortuna", de Germinal Roaux - "Genesis 2.0", de Christian Frei et Maxim Argubaev - "Les dames", de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond - "Mario", de Marcel Gisler - "Wo bist du, Joao Gilberto?", de Georges Gachot
Dans le rétro
Que s'est-il passé en 2017?
Le Festival du film de Locarno fêtait ses 70 ans l'an dernier. Le Léopard d'Or avait été décerné au documentaire chinois "Mrs. Fang", du réalisateur Bing Wang, alors que la Française Isabelle Huppert et le Danois Elliott Crosset Hove avaient été sacrés meilleure actrice et meilleur acteur.