La délégation suisse à gamescom - qui ouvre ses portes aujourd'hui - est considérée comme relativement importante par rapport à la taille du marché helvétique. Dix-huit studios sont présents au salon le plus important d'Europe.
Ces développeurs y cherchent des partenaires pour tenter de pénétrer l'énorme marché que représentent les jeux vidéo au plan mondial.
Tradition et modernité
Sylvain Gardel, qui chapeaute la délégation, souligne que les Suisses ne passent pas inaperçus dans le milieu: "Les jeux vidéo suisses sont particuliers, on est forts dans le design, c’est très travaillé, souvent basé sur les technologies qui sortent des EPF, les Suisses sont considérés comme innovateurs", explique-t-il.
Mais que serait la modernité sans la tradition? Un des jeux "Made in Switzerland" qui récolte - c'est le cas de le dire - un grand succès, s'intitule "Farming Simulator". Il permet d'exploiter virtuellement une ferme et a déjà trouvé deux millions d'enthousiastes. Ses concepteurs sont des étudiants qui sont présents cette année à gamescom.
L'avenir est au streaming
Sylvain Gardel précise que Pro Helvetia soutient financièrement les jeunes pousses de la branche - quelques centaines de milliers de francs - un soutien précieux dans la mesure où les phases nécessaires et coûteuses de pré-production d'un jeu ne sont pas payées.
Quant à l'avenir, Sylvain Gardel le voit avant tout numérique. Les plateformes de streaming ou les applications sont déjà en plein boom, et même les "traditionnelles" consoles de jeu vont faire le pas vers une distribution plus "numérisée".
Agathe Birden/pym