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Visiter virtuellement le Colisée, le MoMa ou le Louvre de chez soi

Le Colisée de Rome aujourd'hui, un lieu qui a vu s'affronter de nombreux gladiateurs.
Iakov
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Visiter le Colisée, le Moma ou encore le Louvre tout en restant dans son canapé / La Matinale / 1 min. / le 19 mars 2020
De nombreux sites historiques et musées ont mis en ligne leurs trésors sur la toile pour offrir une alternative aux séries et aux programmes télé...
Une campagne sur les réseaux sociaux appelle toutes les institutions culturelles à ouvrir leurs collections.

Visiter les sites archéologiques de Pompéi, du Panthéon ou du Colisée à Rome sans sortir de chez soi ou découvrir les collections du musée du Louvre à Paris ou de celui du MoMa à New York est désormais possible grâce au travail de conservateurs italiens qui ont décidé d'ouvrir leurs portes aux touristes de la toile grâce à la réalité virtuelle.

Sans surprise, la première institution à se mobiliser face à l'épidémie a été celle du musée de la province du Hubei dans la ville de Wuhan, en Chine. Musée qui grâce à sa collaboration avec le géant Google a mis en ligne une visite virtuelle donnant accès aux joyaux de son patrimoine. Le site américain propose dix-sept visites muséales à travers le monde.

Les musées suisses ouvrent virtuellement

Alors, depuis les nouvelles directives de la Confédération, les musées de Suisse se mobilisent à leur tour pour offrir des visites sur la toile. Comme à Genève où, depuis mercredi, le musée Ariana lance une web-série consacrée aux coulisses de ses expositions.

Même démarche sur la chaîne YouTube du Musée d'art et d'histoire genevois qui propose à chaque internaute de se constituer sa propre collection et de la partager avec ses amis en ligne, en toute sécurité.

Appel sur les réseaux sociaux

Une campagne a même été lancée via les réseaux sociaux depuis la Belgique, sous le hashtag #MuseumAtHome. Elle demande à toutes les institutions culturelles de partager leurs trésors en ligne pour résister à l'épidémie. Afin de combattre, au moins virtuellement, l'isolement de la population.

Sophie Iselin/olhor

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