"C'est la plus belle fréquentation depuis 2008. Avec deux semaines de moins, on ne pouvait rêver mieux", a expliqué dimanche Christophe Barbezat, le responsable administratif, à Keystone-ATS.
La météo et la qualité des oeuvres ont joué un rôle dans ce succès. "Mais cette année, on a eu des visiteurs même les jours de pluie. Les gens avaient besoin de culture, ils avaient besoin de sortir après le semi-confinement. Le magnifique parc a amené un bol d'air aux visiteurs", a observé le responsable.
Pour cette 14e édition, 34 artistes étaient invités à explorer la thématique de l'"Industria" et à creuser les liens entre art, société et économie. Leurs oeuvres inédites étaient disséminées dans les huit hectares du parc de Szilassy, sur les hauts de Bex, dans un espace suffisamment grand pour éviter tout regroupement.
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Des oeuvres appelées vers d'autres destinations
Les oeuvres se découvraient en marchant. Ici, des oiseaux géants, zébrés de noir et de blanc, semblaient prendre leur envol. Là, deux robes rouges flottaient, comme vides. Plus loin des bandes de plastique jaunes destinées à faire fuir les oiseaux dans les vignes bruissaient dans le vent.
Cette année, la manifestation avait décidé de s'ouvrir à un artiste extra-européen, en l'occurence au Chinois Zhongying Shi. Mais en raison du Covid, le sculpteur n'a pas pu faire le déplacement et seule une photographie de son oeuvre était montrée dans le parc.
L'exposition mêlait les oeuvres d'artistes aux modes d'expression fort différents. Certaines de ces créations - imaginées tout exprès pour Bex & Arts - partiront pour d'autres destinations, comme celle d'Aurélien Gamboni attendue à Genève.
ats/mcm