Conçu par Yan Schubert, conservateur de la collection beaux-arts de la Fondation Gandur pour l’Art (FGA), le parcours emmène le visiteur à travers la production bouillonnante des années 1950 à 1980 provenant des deux côtés de l’Atlantique. Articulée en huit sections thématiques et chronologiques, l’exposition s’attache à montrer la transformation de l’art abstrait durant cette période.
Les principales tendances
Le fil conducteur qui se déploie le long du parcours révèle toute la radicalité de la pensée et du travail de ces artistes qui, au final, révolutionnent l’abstraction. Il en dévoile les principales tendances.
Parmi elles, l’abstraction lyrique et gestuelle de Georges Mathieu, de Hans Hartung ou de Pierre Soulages, l’expressionnisme abstrait de Sam Francis ou d’Adolph Gottlieb, l’abstraction géométrique de Victor Vasarely ou de François Morellet. Ou encore la peinture minimale de Martin Barré, la sculpture cinétique de Jean Tinguely, d’Alexander Calder.
Le mouvement Supports/Surfaces, actif entre les 1960 et 1980, remet lui en question les moyens picturaux traditionnels. Il marque une conclusion à cette période d’expérimentation intense et le début d’une évolution qui se poursuit aujourd'hui encore.
C'est la deuxième fois que la Fondation Gandur pour l’Art expose sa collection d'art abstrait en Suisse, après le Musée Rath de Genève en 2011. Celle-ci s'est enrichie depuis et certaines oeuvres (Alexandre Calder, Sam Francis et Jean Tinguely) sont montrées pour la première fois.
ats/olhor
Musée de Pully, "Calder, Soulages, Vasarely... Abstractions plurielles (1950-1980)", jusqu'au 21 novembre.