"La trajectoire de la Station va toujours d'ouest en est: une chance pour ma Normandie natale, sous le soleil comme toujours (quoi qu’en diront les rageux). Elle ouvre le bal des photos depuis l’orbite!" C'est par ce message accompagnant un cliché du nord-ouest de la France, publié sur le réseau Twitter, que Thomas Pesquet a repris son habitude de partager des photos prises depuis la Station spatiale internationale (ISS).
Lors de son premier séjour dans l'ISS, entre 2016 et 2017, l'astronaute français était devenu une véritable star des réseaux sociaux en publiant des images de la mission Proxima à laquelle il participait, en particulier des clichés de la Terre pris depuis la "Cupola", la baie vitrée de la station en orbite à 400 kilomètres autour de notre planète.
La Terre vue de l'espace
Le delta du Nil, la ville de Paris, l'intégralité du Portugal sur une seule photo ou les 400 kilomètres de vide sous les pieds de Thomas Pesquet lors d'une sortie dans l'espace sont les clichés les plus populaires publiés par l'astronaute. Ils frappent immédiatement par leur singulière beauté.
En plus de la qualité intrinsèque de ses images, le succès de Thomas Pesquet doit beaucoup à sa bonne utilisation des réseaux sociaux. Des publications fréquentes, des anecdotes sur la vie à bord de la Station spatiale internationale, mais surtout des textes d'accompagnement incarnés par l'astronaute qui partage ses impressions et ses sentiments.
La vie à bord de l'ISS
Si les images les plus appréciées sont celles de la Terre vue de l'espace, Thomas Pesquet partage aussi, et souvent avec humour, des photos de la vie à bord de l'ISS. Des membres de l'équipage sens dessus dessous en train de travailler, lui-même faisant de la course à pied sur un tapis de sport ou la visite d'un endroit très secret mais indispensable: les toilettes de la station.
Le 29 avril 2021, l'astronaute publiait une photo des onze membres à bord, avant le départ de l'équipage du Crew-1, autour d'une même table, dans une promiscuité totale… et sans masque! Un pied de nez fait aux 7,7 milliards de personnes humaines obligées de se protéger 400 kilomètres en dessous de l'orbite de l'ISS.
Sujet TV: Cédrinne Vergain
Adaptation web: Sébastien Blanc