Au milieu des plumes, paillettes, du glamour et de l'extravagance, ce sont bien les robes qui sont les véritables stars de l'exposition "Diva". La tenue pape de Rihanna, incrustée de milliers de perles, est époustouflante. La petite robe de scène noire d’Edith Piaf émouvante. Un festin visuel, amplifié par une belle expérience sonore.
De La Callas à Beyoncé en passant par Madonna ou Joséphine Baker, l'exposition londonienne raconte comment ces femmes artistes, militantes féministes, antiracistes ou anticonformistes ont su briser les codes et se faire une place dans un monde masculin.
Une histoire de luttes et d'activisme
Dans l'imaginaire collectif, le terme de diva, déesse en latin, n’a pas forcément une connotation positive. On pense souvent à une célébrité talentueuse, mais capricieuse. Le Victoria and Albert Museum a fait le choix d'être à rebours de cette image réductrice.
Commissaire de l’exposition, Kate Bailey explique: "Une diva a une haute estime d’elle-même, elle a de l’attitude, elle sait comment utiliser sa voix comme vecteur de changement. C’est cette facette que nous voulions montrer: l’histoire de leurs luttes, de leur activisme jusqu’au féminisme global."
Dans cet univers très féminin, une poignée d’hommes se sont frayé aussi une place. Prince et Freddy Mercury en talons hauts ou encore Elton John, déguisé en Louis XIV très rococo.
Preuve que l’essence même d’une diva est avant tout une question d’attitude.
Sujet radio: Catherine Ilic
Adaptation web: aq