![L'exposition "High Five!" est à voir à la Fondation Opale de Lens jusqu'au 14 avril 2024. [Fondation Opale - Yorik Chassigneux]](https://img.rts.ch/articles/2023/image/wk84jd-27462415.image?w=1280&h=720 "L'exposition \"High Five!\" est à voir à la Fondation Opale de Lens jusqu'au 14 avril 2024. [Fondation Opale - Yorik Chassigneux]")
Arts visuels
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L'exposition "High Five!" fait dialoguer les cultures à la Fondation Opale de Lens
Pour fêter ses cinq ans, la Fondation Opale de Lens (VS) a invité des personnalités du monde de la culture suisse à participer à "High Five!". Une exposition audacieuse qui met en regard des œuvres aborigènes et internationales afin de réfléchir à notre perception de l'autre. A voir jusqu'au 14 avril 2024.
"Surprenez-nous!". Voilà la seule consigne transmise par Bérengère Primat, directrice et présidente de la Fondation Opale, aux personnalités suisses qui ont accepté de participer à l'exposition "High Five!", qui célèbre les cinq ans de l'institution valaisanne.
Parmi celles-ci, on trouve des profils aussi divers que le réalisateur Claude Barras, l'actrice Noémie Schmidt, le créateur de mode Kevin Germanier, des collectionneurs ou mécènes, comme le regretté Léonard Gianadda. Ils et elles ont pu sélectionner une pièce dans les collections du centre d'art contemporain valaisan dédié au rayonnement de l'art aborigène australien et l'ont mise en regard, selon leur propre ressenti, avec une "œuvre-miroir", qu'ils ont choisi dans le patrimoine international contemporain.
>> A voir: un sujet du 19h30 du 14 décembre sur l'exposition "High Five!" :
Des duos d'oeuvres qui dialoguent
"L'idée était d'avoir une perspective sur le regard que portent les Européens, et les Suisses en particulier, sur cet art [ndlr: aborigène]. Même sans le connaître", détaille Bérengère Primat dans le 19h30 du 14 décembre.
L'exposition "High Five!", à voir jusqu'au 14 avril 2024, présente une soixantaine d'œuvres allant de quelques centimètres à de grandes installations in situ. Des "duos" d'œuvres dont le but est de créer la réflexion et le dialogue entre les cultures.
![Les tableaux "Été après la pluie" (1993) d'Emily Kame Kngwarreye (à gauche) et "Montana" (1947) de l'Autrichien Oskar Kokoschka côte à côte à la Fondation Opale pour l'exposition "High Five!" [Fondation Opale - Yorik Chassigneux]](https://img.rts.ch/articles/2023/image/coia9f-27462417.image?mw=1280 "Les tableaux \"Été après la pluie\" (1993) d'Emily Kame Kngwarreye (à gauche) et \"Montana\" (1947) de l'Autrichien Oskar Kokoschka côte à côte à la Fondation Opale pour l'exposition \"High Five!\" [Fondation Opale - Yorik Chassigneux]")
Parmi les "duos" préférés de la directrice de l'institution, il y a celui choisi par le médecin Pierre Magistretti. Il met en relation "Été après la pluie" (1993) d'Emily Kame Kngwarreye, une artiste du désert australien, avec "Montana" (1947) de l'Autrichien Oskar Kokoschka représentant cette région du Valais. "C'est intéressant parce qu'on voit la façon dont les Occidentaux ont envie d'enfermer un paysage dans un cadre, alors que pour les artistes aborigènes, ce n'est pas le cas".
Pour compléter ce dialogue entre les cultures, la Fondation Opale propose une publication qui contient des comptes rendus d'entretiens menés par Daniel Browning, journaliste et artiste d'origine aborigène, avec les vingt-six personnalités qui ont participé à cette exposition.
Sujet TV: Gilles de Diesbach
Adaptation web: aq
"High Five!", Fondation Opale, Lens (VS), du 17 décembre 2023 au 14 avril 2024.
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