"Via cette exposition, on découvre trois facettes d'Hergé: ses propres toiles, une partie de sa collection d'art et les découpages de son dernier album inachevé, Tintin et l'Alph-Art", explique Dominique Maricq, archiviste aux Studios Hergé.
Connu pour "Les Aventures de Tintin et Milou", une série lancée dès 1929, le Belge Georges Remi, dit Hergé (1907-1983), a tenté de s'éloigner de la BD dans les années 1960.
Andy Warhol et Roy Lichtenstein
A cette époque, Hergé se fait peu à peu une place dans le milieu des collectionneurs d'art contemporain. Il acquiert des toiles signées Serge Poliakoff, Roy Lichtenstein ou encore Andy Warhol.
Il prend aussi des cours pendant deux ans chez le peintre abstrait belge Louis Van Lint. Insatisfait de sa production, le dessinateur abandonne toutefois rapidement la peinture et entrepose ses oeuvres dans son grenier.
A l'occasion des sept ans du Musée Hergé, l'ex-épouse d'Hergé (aujourd'hui Fanny Rodwell) a accepté de lever le voile sur cette facette du dessinateur.
ats/vkiss
Neuf toiles
Pour la première fois, neuf toiles peintes par Hergé et une vingtaine d'oeuvres issues de sa collection privée sont présentées au public. Soixante-cinq feuillets originaux de "Tintin et l'Alph-Art" complètent l'exposition.
L'exposition, intitulée "Tonnerre de Brest!", est ouverte jusqu'au 26 juin et constitue un avant-goût d'une rétrospective plus large qui se tiendra fin septembre au Grand Palais à Paris.