Alors que certaines de ses oeuvres se vendent très cher, que ce street artist activiste a son propre site web, ses graffitis et son compte Twitter, personne ne sait qui se cache véritablement derrière Banksy.
Il en va de même pour JR, un photographe français qui montre son visage sans jamais enlever ses lunettes de soleil et son chapeau. Mais aussi pour les hacktivistes d'Anonymous, dont les visages sont masqués et la voix transformée. Plus récemment, les internautes ont vu débarquer Zardulu, la "faiseuse de mythes", qui prétend être à l'origine de bon nombre de vidéos qui font le buzz sur la toile.
Personne ne peut prouver que c'est moi qui ai fait ces vidéos, tout comme personne ne peut prouver que ce n'est pas moi.
L'anonymat, force ou faiblesse?
Quel est l'intérêt de ces artistes qui cachent leur véritable identité et que peut leur apporter l'anonymat? Que se passe-t-il lorsque le masque tombe?
Mathieu Chevrier tend son micro à Olivier Glassey, directeur du Musée de la Main à Lausanne et maître d'enseignement et de recherche en sciences sociales à l'université de Lausanne, qui nous livre son éclairage dans "Vertigo".
Mathieu Chevrier/ld