La fascination pour le tableau de Léonard de Vinci tient notamment "à l'ambiguïté de l'expression de son visage", rappelle une étude publiée vendredi dans Scientific Reports.
Les chercheurs ont présenté à douze participants une série d'images en noir et blanc représentant le sourire de Mona Lisa. Celles-ci présentaient de légères variations au niveau de la courbure des lèvres.
Heureuse dans près de 100% des cas
"Etant donné les descriptions de l'oeuvre par les historiens d'art, nous nous attendions à ce que l'original soit le plus ambigu", déclare Juergen Kornmeier, spécialiste de neurosciences à l'Université de Fribourg en Allemagne et co-auteur de l'étude.
"A notre grande surprise, les participants ont perçu l'original comme heureux dans près de 100% des cas", ajoute-t-il.
Les chercheurs reconnaissent que leur étude est centrée uniquement sur la gradation allant de la tristesse à la joie. Ils n'ont pas exploré d'autres types d'émotions qui pourraient participer au mystère de ce sourire.
ats/tmun
Gioconda... la joyeuse
Le portrait de la Joconde, qui a probablement été commencé à Florence vers 1503, serait celui de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, marchand d'étoffes florentin. Son nom féminisé lui a valu le surnom de Gioconda. Un mot qui veut aussi dire... joyeux.