C'est la foire de tous les superlatifs avec près de 300 galeries, 4000 artistes et 100 000 visiteurs. Collectionneurs, amateurs éclairés ou riches acheteurs en costume griffés sont tous au rendez-vous dans les allées bondées pour repérer l’œuvre à ne pas rater.
Le Pierre Soulages grand format ne s'est pas encore vendu au prix de 1'350'000 francs. Un autre client hésite. Il faudra bien se décider un jour, lance-t-il à la galeriste qui l'invite à une visite privée. Un Nunzio, jeune artiste qui travaille le bois brûlé? Vendu.
Faut-il être présent à Bâle en tant qu'artiste?
Pour John Armleder, Art Basel n'est pas un endroit dans lequel "il faut être". "Malgré cette plate-forme très visible, ça représente un petit monde de privilégiés qui n'est pas représentatif de ce qui est le monde [de l'art]", confie-t-il au micro de la RTS.
Effet de la concurrence entre foires et biennales, les galeristes ont déballé leurs trésors, des plus classiques (Dubuffet, Picasso) aux plus expérimentaux. Art Basel brasse des millions, le marché de l'art reprend des couleurs.
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Les achats sont très sélectifs et les clients en quête de qualité.
Manuela Salvi/mh