![Une salle de cinéma photographiée durant les Journées de Soleure. [Keystone - Alessandro della Valle]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/81sijv-25981198.image?w=1280&h=720 "Une salle de cinéma photographiée durant les Journées de Soleure. [Keystone - Alessandro della Valle]")
Sens de la vie et spiritualité inspirent les films des Journées de Soleure
La 54e édition des Journées de Soleure, du 24 au 31 janvier 2019, propose 165 courts et longs métrages suisses, dont beaucoup traitant de spiritualité. Elle rendra aussi hommage aux défunts réalisateurs Yves Yersin et Alexander J. Seiler.
Outre les rendez-vous incontournables comme la Nuit des nominations et le prix du cinéma suisse, les Journées de Soleure rendront un important hommage aux deux réalisateurs disparus en novembre dernier, Yves Yersin et Alexander J.Seiler.
Le premier a signé l'un des plus grands succès de l'histoire du cinéma suisse avec "Les Petites Fugues" en 1979. Le second est notamment connu pour ses documentaires qualifiés de révolutionnaires.
Mais le coeur des Journées de Soleure sera bien la section Panorama suisse, sélection hétéroclite de productions du pays durant l'année écoulée.Avec un nombre élevé d'oeuvres traitant du sens de la vie, d'utopie ou de spiritualité. Trente premières de toutes les régions du pays seront présentées.
Films provenant de Suisse romande
Plusieurs films de cinéastes romands figurent aussi à l'affiche de cette 54e édition dont, en compétition pour le Prix du Public, "Insulaire" de Stéphane Goël , "Les dames" de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond ou "My Little One" réalisé par Frédéric Coffat et Julie Gilbert.
Quant au film d'ouverture, présenté en première mondiale et en lice pour le Prix de Soleure, il s'agit de "Tcharniblues 2" de Aron Nick. Ce premier long-métrage documentaire revient, quarante ans plus tard, sur le parcours de cinq amis qui ont vécu dans le quartier bernois de Tschanergut à la fin des années 70.
Pierre-Etienne Joye/olhor
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