A Nyon, chaque jour du 26 au 30 mars, une dizaine de films sont proposés au public. Des documentaires pour la plupart. Son fondateur, Christophe Goumand, a lancé la première édition du festival de film d’archéologie il y a vingt ans.
C'était une envie de partager une passion et surtout de montrer au public que l'archéologie n'est pas une chasse au trésor, mais c'est une recherche scientifique longue, avant de faire une découverte majeure.
Cette année, le festival met l'accent sur la préhistoire, mais aussi sur les productions suisses. "C'est compliqué et passionnant en même temps, car c'est un genre qui nécessite de vulgariser des notions complexes", explique Stéphane Goël, réalisateur lausannois.
Rendre l'archéologie plus accessible
Le public est très demandeur de ce type de films, selon Christophe Goumand. Grâce aux images de synthèses et à la 3D, le film d'archéologie est un genre qui a beaucoup évolué en vingt ans. Le festival est l'occasion de dévoiler l'univers foisonnant de la recherche archéologique.
Le film est un média très fort qui permet au public de comprendre ce qui se passe, ce qui s'est passé dans l'histoire. Cela permet de montrer le travail des archéologues, d'expliquer nos recherches. Le film rend tout cela plus clair pour le public.
Le festival a un objectif d'ouvrir l'archéologie au grand public. Chaque année la manifestation attire près de 3'000 personnes.
Sujet TV de Geneviève Dentan
Adaptation web: Lara Donnet
>> Festival International du Film d'Archéologie, du 26 au 30 mars 2019 à Nyon.