Pour sa 50e édition, le festival a proposé 50 films aux spectateurs et s'est offert une légende comme invité d'honneur: l'alpiniste italien Reinhold Messner. Jean Troillet, Stephan Siegrist et Christophe Profit étaient également de la partie et quelque 13'500 spectateurs ont découvert les films en salle.
"Vibrant appel à se réconcilier avec la nature"
A l'heure du palmarès, le grand prix est revenu à "Ours, simplement sauvage" de Vincent Munier. "Ce n'est pas un film d'exploit sportif", explique le président du jury Raymond Vouillamoz. "Il nous met en contact très proche avec la nature d'une manière contemplative. C'est un film assez bouleversant parce que c'est tout ce que le monde moderne est en train de perdre". Dans le communiqué, le jury salue un film lançant un vibrant appel à se réconcilier avec la nature.
Une 50e édition "riche et intense"
Cette 50e édition s'est achevée sur un bilan "extrêmement positif" selon les organisateurs. La directrice administrative du FIFAD Solveig Sautier, évoque une semaine riche et intense.
A propos de l'avenir de la manifestation, Solveig Sautier cite notamment la volonté des organisateurs "de présenter le festival en milieu urbain". Au-delà du rendez-vous aux Diablerets, nous souhaitons "le faire vivre toute l'année dans d'autres endroits où on pourrait présenter les films lauréats", dit-elle.
ats/oang
Les autres films récompensés
Parmi les autres métrages récompensés par le FIFAD, "Path to Everest" de Joseph Serra Mateu a obtenu le diable d'or "Montagne". Ce film sur l'extraterrestre Killian Jornet, multiple champion d'ultratrail, dévoile les faiblesses et les fissures de la star.
"Let’s go to Antarctica" de Gonzaga Manso a reçu le Diable d’or "Environnement" alors que le prix du dépassement de soi a récompensé "Still flying" de Miroslaw Dembinski.
"Hors piste" de Léo Brunel, Loris Cavalier, Camille Jalabert, Oscar Malet s'est vu attribuer le prix du jury, "Exist" de Payam Shadnia celui d'Erhard Loretan et le prix du public est revenu à "Himalaya, la marche au-dessus" de Eliott Schonfeld.
Benoît Aymon absent
Pour sa première édition à la tête de la manifestation, le nouveau directeur artistique Benoît Aymon n'était pas présent.
Renversé à vélo par une voiture à la veille du coup d'envoi du festival, le sexagénaire devait observer un repos absolu de plusieurs jours.