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André Dussollier: "Je comprends les susceptibilités du CICR"

André Dussolier sur le plateau du 19h30.
André Dussolier sur le plateau du 19h30. / L'actu en vidéo / 2 min. / le 28 septembre 2019
La série-événement "Cellule de crise", consacrée au monde de l’humanitaire et tournée en partie en Suisse, a été revue pour gommer les références trop directes au CICR.  "Je comprends les susceptibilités du CICR. Ils sont au jour le jour au milieu des conflits", explique le comédien André Dussollier.

L'acteur vedette de la série réalisée par Jacob Berger estime cependant que l’allusion permanente au CICR sera visible de tous. "Cela n’échappera à personne, déclare au 19h30 celui qui interprète son directeur. C’est un grand organisme humanitaire. Il y a une part de fiction, même si en réalité on se fonde sur tout ce qui se passe en son sein."

Le scénario a été revu pour gommer les désignations directes du CICR, qui devient ainsi le HCIH. "Il a fallu inventer un logo avec une planète", explique Jacob Berger, le CICR refusant l’usage de son emblème. Selon le cinéaste, le changement ne retirera rien à l’intensité dramatique de la série co-produite par la RTS, "qui engage des moyens exceptionnels, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg."

Les craintes pour le CICR d’être désigné nommément étaient liées à la présence dans le scénario d’un grand pays arabe ou d’une organisation internationale du football. L’intrigue débute par un attentat qui bouleverse la hiérarchie de l’organisation et pose la question du pouvoir en son sein.

"Le CICR est un exemple pour toute la planète"

Pour André Dussollier, le changement de scénario n’enlèvera rien à l’écho d’une série "très ambitieuse", qui correspond à "l’ADN de la Suisse, la neutralité", et qui donne la mesure du CICR: "Le CICR est un exemple pour toute la planète. C’est presque un Etat dans l’Etat."

Jacob Berger salue la qualité exceptionnelle du travail d’André Dussollier. "Il est un stradivarius. On travaille dans la finesse de chaque regard, de chaque respiration, pour interpréter les nuances du rôle."

L'acteur salue de son côté la valeur du réalisateur. "Jacob Berger porte une très grande ambition. C’est un plaisir pour moi d’interpréter ce personnage de directeur ambigu, et le tout se regardera comme un thriller."

"La Suisse ? C’est bonnard !"

André Dussollier, qui a grandi non loin de la Suisse, à Cruseilles en France, s’amuse de ses souvenirs de jeunesse, quand il venait en Suisse et observait les rapports entre Suisses et Français: "On appelait les Suisses les pique-meurons. La Suisse, c’est bonnard ! Et surtout très chaleureux."

>> Le sujet du 19h30 sur la série "Cellule de crise" :

Un thriller politico-humanitaire se tourne actuellement dans la Genève internationale
Un thriller politico-humanitaire se tourne actuellement dans la Genève internationale / 19h30 / 2 min. / le 28 septembre 2019

dr/nr

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