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"Deux heures de perdues", le podcast qui trolle le cinéma

Logo du podcast "2 heures de perdues". [DR]
Deux heures de perdues, le podcast qui trolle le cinéma / Vertigo / 6 min. / le 9 décembre 2019
"Deux heures de perdues", cʹest un podcast choral, drôle, décalé, tout sauf élitiste pour débattre de "Robocop", "Chucky", "Mary Poppins" ou encore "Les Enfants du Paradis", des films quʹon a adoré ou quʹon a adoré détester.

Voilà un podcast qui n'a pas d'autre ambition que de vous faire passer un bon moment, et c'est déjà pas mal. Le principe de "Deux heures de perdues" est simple: une bande de potes, qui aime le cinéma, se réunit tous les mercredis, pour débattre d'un film préalablement choisi. En général, des films que l'on adore ou déteste, qu'on adore détester ou qu'on déteste adorer. Ils les appellent "films de l’enfer".

"Deux heures de perdues", aussi connu sous le nom de 2HDP, a été lancé en 2014. Adaptation non officielle de l'émission américaine "How did this get made", le podcast en est déjà à sa sixième saison. Une centaine de films ont déjà été passés au crible de cette équipe de folles et fous furieux: des blockbusters comme "Waterworld", "50 shades of Grey", "Maman j'ai raté l'avion" mais aussi quelques classiques du 7e art comme "Citizen Kane", "Les Enfants du Paradis" et "Certains l'aiment chaud", sans oublier quelques sympathiques navets ou pépites de séries Z.

Chaque épisode dure environ une heure et comprend plusieurs extraits du film. Le ton est à la mauvaise foi et au second degré, aux blagues à deux balles et aux comparaisons pas toujours pertinentes, mais très drôles. La bande n'est pas avare d'anecdotes, sur l'ambiance du plateau, les aléas du tournage, l'humeur des acteurs et les tics des réalisateurs. Rires et fous rires garantis.

Sans prétention, mais avec une vraie tendresse pour les films chroniqués, même les plus médiocres, l’équipe explique que 2HDP sert à "nous faire patienter dans les transports ou à nous faire marrer sur notre vélo elliptique qu’on n'assume pas". Chaque épisode se termine par la lecture de commentaires déposés sur les sites spécialisés. Comme ils y mettent le ton, même les textes les plus plats en deviennent drôles.

Sujet proposé en chronique par Magali Philip/mcm

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