Les choix de Raphaële Bouchet
"Toni Erdmann", de Maren Ade - 2016
"Tabou" de Miguel Gomes - 2012
"Boyhood" de Richard Linklater - 2014
"Shame" de Steve McQueen - 2011
"American Honey" d’Andrea Arnold - 2016
"Plaire, aimer et courir vite" de Christophe Honoré - 2018
"Laurence Anyways" de Xavier Dolan - 2012
"Elle" de Paul Verhoeven - 2016
"Au-delà des montagnes" de Jia Zhangke - 2015
"National Gallery" de Frederick Wiseman - 2014
Les choix de Philippe Congiusti
"Le Fils de Saul" de Laszlo Nemes - 2015
Parce que la vie dans un camp de la mort montrée en plan séquence devait certainement ressembler à ça. Glaçant.
"Une Prière Avant l’Aube" de Jean Stéphane Sauvaire - 2017
Parce qu’il est impossible de ne pas ressortir k.o. de ce biopic viscéral, une plongée ultra-réaliste dans l’univers carcéral thaïlandais d’une violence inouïe. Stupéfiant.
"The House That Jack Built" de Lars Von Trier - 2018
Parce qu’avec son humour noir sans égal, le Danois conçoit une œuvre d’art totalement dingue en invitant le spectateur à pénétrer dans le cerveau d’un tueur froid qui se prend pour un artiste. Délirant.
"Snowtown", Les Crimes de Snowtown" de Justin Kurzel – 2011
Parce que l’Australie des miséreux, du chômage, de la pédophilie, de la prostitution, a enfanté le pire duo de serial killer sadique de toute l’histoire de ce pays et que le cinéaste a su s’emparer de ce trajet avec talent pour montrer frontalement cette déferlante insoutenable de violence physique comme psychologique. Remuant.
"Michael" de Marcus Schleinzer - 2011
Parce que l’Autrichien élève du maestro Ulrich Siedl donne à voir le quotidien paisible et banal d’un monstre pédophile qui n’en a pas l’allure et de sa jeune victime séquestrée dans sa cave, le tout emballé dans un film raide et sans esbroufe. Perturbant.
"L’homme Qui Tua Don Quichotte" de Terry Gilliam - 2018
Parce qu’il a enfin réalisé son vieux rêve et en plus avec maestria. Grand.
"Réalité" de Quentin Dupieux - 2014
Parce que jamais un scénario n’a été aussi tordu, inventif et si follement drôle, un film dans le film du film où ça cogite pour essayer d’y comprendre quelque chose. Captivant.
"Néon Démon" de Nicolas Winding Refn - 2016
Parce que des fois la beauté des plans alliée à celle de la musique suffisent à procurer le plaisir simple de juste voir défiler de belles images sans réfléchir en attendant que le temps passe . Reposant.
"Girls With Balls" d'Olivier Alfonso – 2018
Parce que le girl power est à la mode et que ce fillegood movie potache sous forme de slasher comique bourré de trouvailles, d’humour, de ketchup est parfait pour se vider… la tête! Divertissant.
"Grav(ity)e" de Julia Alfonso Ducournau Cuaron – 20(13)16
Parce que 10 titres à retenir, c’est trop juste et ça n’aurait pas été complet sans celui qui a révolutionné les films de l’espace avec ces images sublimes mais son scénario nul, et le college movie le plus audacieux et délicieusement gore de toute l’histoire du cinéma frenchie.
Les choix de Rafael Wolf
"Interstellar" de Christopher Nolan - 2014
"Holy motors" de Leos Carax - 2012
"Gravity" d’Alfonso Cuaron - 2013
"Boyhood" de Richard Linklater - 2014
"A Serious Man" des frères Coen - 2009
"Premier contact" de Denis Villeneuve - 2016
"Toni Erdmann" de Maren Ade - 2016
"Lune de Jupiter" de Kornél Mundruczo - 2017
"Oslo 31 août" de Joachim Trier - 2011
"Les 1001 nuits" de Miguel Gomes - 2015