"La voce della luna" (1990) est le dernier film de Fellini, décédé trois ans plus tard. La nostalgie le submerge et une certaine aigreur aussi. [CECCHI GORI GROUP TIGER CINEMATO / COLLECTION CHRISTOPHEL - CECCHI GORI GROUP TIGER CINEMATO / COLLECTION CHRISTOPHEL]
2/8
Contre la légende qui voudrait en faire un séducteur joyeux, Fellini fait le portrait d'un "Casanova" (1977) triste sire, funèbre, mécanique et grotesque, incarné par Donald Sutherland, prodigieux. "La Cité des femmes" donnera une autre version, mais tout aussi féroce, de la guerre des sexes. [PRODUZIONI EUROPEE ASSOCIATI / COLLECTION CHRISTOPHEL]
3/8
Avec "Amarcord" (1973), Fellini se souvient de son enfance, marquée par l'Italie campagnarde et fasciste. Une galerie de personnages excentriques et cette image merveilleuse d'un bateau plus grand que la vie, métaphore du cinéma. [FC PRODUZIONI / PECF / COLLECTION CHRISTOPHEL - FC Produzioni / PECF]
4/8
"Satyricon" (1969) d'après Pétrone, une oeuvre de la démesure pour dire la décadence des sociétés livrées à leurs seuls plaisirs. [ARCHIVES DU 7EME ART / PHOTO12]
5/8
Marcello Mastroianni, l'alter ego de Fellini, dans "Huit et demi" (1963), film quasiment autobiographique sur la création artistique. Un peu hermétique mais éblouissant. [ARCHIVES DU 7EME ART / PHOTO12]
Avec "La Strada" (1954), Fellini obtient son premier succès international. Le cinéaste met en majesté sa femme, Giulietta Masina, incarnation d'une humanité poétique, et les arts du cirque. [PONTI-DE LAURENTIIS CINEMATOGRAF / PHOTO12 - A. Piatti.]