L'acteur, qui joue dans le nouveau film de Michel Hazanavicius, "Le Prince oublié", constate les tensions qui existent notamment sur les réseaux mais relativise : "Heureusement que le monde n'est pas Twitter. Si le monde était Twitter, on en serait déjà au monde 4 !"
"Être parmi les plus aimés, ça ne se commande pas"
Omar Sy réagit aux classement des personnalités les plus populaires de France, où il vient en deuxième derrière Jean-Jacques Goldmann : "ça me va très bien. J’aime beaucoup Goldmann. Ça m’embêterait que ce soit quelqu'un que je n'aime pas."
Il estime que la cote d’amour auprès des Français se crée par le naturel : "ça ne se détermine pas. Heureusement. On ne peut rien faire pour y arriver. Je ne me dis jamais: tiens, qu'est-ce que je peux faire pour être en haut du classement."
"La culture peule est pudique"
Evoquant la culture peule, dont est issue son père d’origine sénégalaise, et les voyages qu'il avait effectués, découvrant l’Afrique, Omar Sy estime avoir beaucoup appris de cette filiation : "Le contact avec les minéraux, les animaux, toute une culture aussi de la pudeur. Je suis pudique."
"Un enfant doit se détacher"
Dans le film "Le Prince oublié", Omar Sy joue un père qui voit sa fille grandir et arrive au moment où elle ne veut plus qu'on lui lise des histoires: "C'est l'histoire de tout le monde. Il faut se détacher. J’appelle ça débrancher. Ça a dû m’arriver aussi quand on veut grandir".
"Une famille nombreuse, pour aimer et être aimé"
Omar Sy se confie à cette occasion sur sa propre famille. Père de 5 enfants, dont la plus âgée est une jeune femme de 19 ans, il estime "se rendre compte qu'avoir 5 enfants est devenu un peu exceptionnel. Mais l’important c’est d’aimer et d’être aimé."
L'interview d’Omar Sy sera diffusée dans le 19h30 le samedi 8 février.
Darius Rochebin