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Le top 8 des pulls de Noël kitsch dans les films

>> Bonhommes de neige, Père Noël, rennes, sapins décorés, en tricot Jacquard, à grosses mailles, à grelots, lumineux ou à paillettes, le pull de Noël "ringard" a souvent fait son apparition dans les films.

>> Petite sélection non-exhaustive de quelques pièces vues au cinéma, que chacun devrait avoir dans son dressing pour un réveillon digne de ce nom.

>> Et pour l'anecdote, aux Etats-Unis, le pull kitsch de Noël a même sa journée: le Ugly Christmas Sweater Day.

Lara Donnet

Le cultissime pull renne Mark Darcy

"Le journal de Bridget Jones" en 2001

Ce top 8 ne pouvait que commencer par le magnifique pull de Noël qu'arbore Mark Darcy (Colin Firth) dans "Le journal de Bridget Jones". Mais en réalité, c'est tout le kitsch à l'anglaise que met à l'honneur le film réalisé par Sharon Maguire. Un classique.

Renée Zellweger et Colin Firth dans "Bridget Jones" en 2001. [AFP]
Renée Zellweger et Colin Firth dans "Bridget Jones" en 2001. [AFP]

A l'aube de sa 32e année, Bridget Jones (Renée Zellweger), employée dans une agence publicitaire à Londres, décide de reprendre sa vie en main. Pour ce faire, elle dresse une liste de bonnes résolutions:
- Tenir un journal intime
- Trouver un petit ami, voire même l'homme idéal
- Perdre du poids
- Arrêter de fumer

Le film suit les péripéties - notamment sentimentales - de Bridget Jones. L'Anglaise en pince pour Daniel Cleaver, son patron. Mais le destin met sans cesse sur son chemin l'insupportable Mark Darcy, un ami d'enfance dont la mère a des goûts douteux en matière de pull de Noël - elle lui en offre un chaque année qu'il se voit obligé de porter durant les fêtes. Mark Darcy est l'incarnation de tout ce que Bridget déteste chez un homme. Et pourtant...

La surenchère de kitch

"La veille" en 2015

"La veille", ou "The Night Before" en anglais, est une comédie sortie en 2015 réalisée par Jonathan Levine.

Seth Rogen, Joseph Gordon-Levitt, Anthony Mackie dans le film "La veille" en 2015. [AFP - Columbia Pictures]
Seth Rogen, Joseph Gordon-Levitt, Anthony Mackie dans le film "La veille" en 2015. [AFP - Columbia Pictures]

Ethan (Joseph Gordon-Levitt), Isaac (Seth Rogen) et Chris (Anthony Mackie) sont amis depuis l'enfance. Quand les parents d'Ethan décèdent alors qu'ils sont encore adolescents, les trois complices se promettent de passer chaque veille de Noël les uns avec les autres.

Devenus adultes, et après quatorze réveillons passés ensemble, Ethan, Isaac et Chris considèrent qu'il est temps de mettre un terme à la tradition. Ils décident donc de passer leur dernière veille de Noël tous les trois, à New York. Et pour que ce dernier Réveillon reste dans les mémoires, les trois amis ont dégoté des billets pour la plus grosse soirée de la ville.

Drogues, alcools, grossièretés, clichés, tout est réuni pour en faire une vraie comédie américaine potache dispensable. Finalement, les pulls de Noël sont peut-être l'élément le moins kitsch de "La Veille".

Le classique à motifs

"Famille à Louer" en 2004

"Famille à louer" ou "Surviving Christmas" est une comédie américaine sortie en 2004 et réalisée par Mike Mitchell dans laquelle Drew Latham (Ben Affleck), un jeune millionnaire se retrouve seul à Noël. Drew repense aux Noël qui le rendaient heureux et décide de retourner passer les fêtes dans le seul endroit où il a vraiment connu le bonheur: sa maison d'enfance. Arrivé sur place, il propose à la famille Valco qui y vit désormais de les payer pour pouvoir passer Noël avec eux...

Catherine O'Hara et James Gandolfini dans "Surviving Christmas" en 2004. [AFP]
Catherine O'Hara et James Gandolfini dans "Surviving Christmas" en 2004. [AFP]

La famille Valco, parfaite image de la classe moyenne américaine, est donc engagée par Drew pour passer un "vrai Noël en famille" et respecter tous les clichés: faire un sapin démesuré, chanter des chants de Réveillon, porter un bonnet rouge à pompon et des pulls classiques de Noël à motifs. Autant d'activités auxquelles la famille Valco se plie de mauvaise grâce pour toucher le chèque de Drew. Une jolie comédie de Noël.

Le pull tricoté

"The Santa Clause" en 1994

"The Sants Clause", c'est en fait "Super Noël" en français, un film américain sorti en 1994. Réalisée par John Pasquin, la comédie met en scène Scott Calvin (Tim Allen), un père entretenant des rapports difficiles avec son fils Charlie. Lors de la veille de Noël après avoir glissé du toit de Scott, le Père Noël le désigne pour le remplacer. Un véritable conte de Noël des années 1990.

Tim Allen dans "The Santa Clause" en 1994. [AFP]
Tim Allen dans "The Santa Clause" en 1994. [AFP]

D'abord hésitant, Scott monte finalement dans le traîneau, enfile le costume du Père Noël et distribue les cadeaux avec son fils. Ce que Scott ignore, c'est qu'il vient de s'engager officiellement comme Père Noël professionnel.

En se réveillant le lendemain, Scott pense avoir rêvé. Mais un an plus tard, en quelques jours, il prend plus de trente kilos, ses cheveux blanchissent, et une opulente barbe assortie vient orner son visage. Il finit par accepter son destin.

Le pull sapins et vaches

"Lars and the real girl" en 2007

Timide et introverti, Lars Lindstrom (Ryan Gosling) vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa belle-soeur Karin, dans un petit village du Middlewest. Quand il leur annonce qu'il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu'elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance...

Ryan Gosling dans "Lars and the real girl", en 2007. [AFP]
Ryan Gosling dans "Lars and the real girl", en 2007. [AFP]

Un Ryan Gosling à contre-emploi dans ce film sorti en 2007 et réalisé par Craig Gillespie. Son titre en français: "Une fiancée pas comme les autres", et pour cause, Bianca est une poupée.

Pas de kitscheries de Noël superflues dans cette comédie-dramatique, simplement un film dont l'action se déroule en hiver et où la collection de pulls de Lars est le reflet de sa ringardise. Ryan Gosling interprète avec finesse et intelligence cet homme introverti et socialement inadapté.

Les pulls Santa Klaus

"Very Bad Dads 2" en 2017

"Very Bad Dads 2", comme l'indique son titre, est la suite de "Very Bad Dads" sorti en 2015. Réalisé par Sean Anders, le premier volet racontait la vie de Brad (Will Ferrel), marié à Sara (Linda Cardellini), déjà mère de deux enfants, Dylan et Megan. Alors que Brad avait enfin réussi à apprivoiser les deux bambins, leur père biologique et ex-mari de Sara, Dusty (Mark Wahlberg), vient leur rendre visite. Il s'ensuit un affrontement entre les deux hommes pour avoir l'affection des enfants.

Mark Wahlberg, Will Ferrell, Mel Gibson dans le film "Very Bad Dads 2", en 2017. [AFP - Paramount Pictures]
Mark Wahlberg, Will Ferrell, Mel Gibson dans le film "Very Bad Dads 2", en 2017. [AFP - Paramount Pictures]

Dans "Very Bad Dads 2", Brad Whitaker et Dusty Mayron, réconciliés depuis le premier film, voient débarquer pour les fêtes de Noël le père de la belle-fille de Dusty, remarié à une autre femme, ainsi que leurs propres pères.

Dans cette production, les pulls kitsch de Noël vont avec le reste et passent presque inaperçus.

Le pull en grosses mailles rouges

"Maman j'ai raté l'avion" en 1990

Dans le cultissime film de Chris Columbus "Maman j'ai raté l'avion", sorti en 1990, le petit Kevin McCallister, 8 ans, ne porte pas véritablement un pull kitsch de Noël... Mais la nostalgie s'impose et on salue le pull en grosse maille rouge trop grand qu'il arbore dans une grande partie du film - parce qu'on a tous dû un jour porter ce pull en laine moche qui gratte et que l'on déteste, mais que nos mamans nous ont forcés à mettre sous prétexte qu'il tient bon chaud.

Macaulay Culkin dans "Maman j'ai raté l'avion" en 1990. [AFP]
Macaulay Culkin dans "Maman j'ai raté l'avion" en 1990. [AFP]

"Maman j'ai raté l'avion", c'est la comédie familiale de Noël par excellence. Pour passer les fêtes, la famille McCallister embarque pour Paris. Mais à bord de l'avion, Kate McCallister s'aperçoit qu'elle et sa famille ont oublié quelqu'un: Kevin, le petit dernier. Tourmenté par ses frères et sœurs, il est chétif, insouciant et effrayé, mais aussi très intelligent et débrouillard.

Alors que mère se démène pour retourner auprès de lui, Kevin, de son côté, est fort content de s'être débarrassé de sa famille. Il goûte alors à une vie tranquille, faisant lui-même les courses et se croyant définitivement seul. Mais il doit faire face à une situation inattendue quand deux cambrioleurs s'attaquent à la maison qu'ils croient vide le soir du Réveillon de Noël.

Le pull bonhomme de neige

"Bridget Jones, l'âge de raison" en 2004

Ce top 8 se doit de se terminer comme il a commencé: avec Mark Darcy. Dans "Bridget Jones, l'âge de raison" (la suite du "Journal de Bridget Jones) sorti en 2004 et réalisé par Beeban Kidron, Bridget a enfin trouvé l'amour.

Colin Firth dans "Bridget Jones, l'âge de raison" en 2004. [AFP - Universal Pictures]
Colin Firth dans "Bridget Jones, l'âge de raison" en 2004. [AFP - Universal Pictures]

L'histoire raconte les mésaventures de Bridget Jones envoyée en Thaïlande pour un reportage vidéo avec son ancien patron devenu collègue, Daniel Cleaver. Elle se retrouvera emprisonnée dans une prison thaïlandaise pour trafic de cocaïne, après s'être fait piéger par un passeur de drogue. Evidemment, c'est Mark Darcy qui la sortira d'affaire.

Si l'on retrouve avec bonheur la gaffeuse Bridget Jones, le sophistiqué Mark Darcy et l'agaçant Daniel Cleaver, il est difficile d'en retenir quelque chose, si ce n'est le magnifique pull bonhomme de neige de Mark Darcy.