Dans un communiqué diffusé dimanche à la clôture de la manifestation, les organisateurs évoquent "le succès indéniable des aménagements virtuels destinés à amener l'esprit du festival au domicile du public". Le basculement vers le numérique a aussi élargi la visibilité du festival au reste de la Suisse, se réjouissent-ils.
Pendant dix jours, le public a pu visionner 84 films en provenance de 48 pays et 26 entretiens enregistrés avec des cinéastes. Les organisateurs avaient misé sur des plages horaires fixes pour les séances de films. Cette option, qui visait à conserver le côté événementiel du Black Movie, a été plébiscitée par les festivaliers.
Le Black Movie a aussi proposé trois tables rondes, des émissions radio et des "live stream" diffusés depuis des lieux nocturnes à l'arrêt.
Une Espagnole primée
Côté compétition, le Prix de la critique doté de 5000 francs a été attribué à "Entre perro y lobo" de la cinéaste espagnole Irene Gutiérrez. Ce film raconte l'histoire de trois vétérans cubains de la guerre d'indépendance d'Angola qui ressassent leur passé de militant en l'absence de perspective révolutionnaire.
Le Prix des jeunes doté de 1000 francs a été attribué à "Acasa, My Home" du Roumain Radu Ciorniciuc. Cette chronique familiale suit neuf enfants et leurs parents roms qui sont forcés de quitter un delta sauvage au coeur de Bucarest et de s'adapter à la vie urbaine. Enfin, le Prix Payot Petit Black Movie (1000 francs) revient au film "Meow or Never" de l'Indienne Neeraja Raj.
La prochaine édition aura lieu du 21 au 30 janvier 2022.
ats/lan