Cette phrase a été suivie d'un discours dans lequel l'actrice et activiste a lié son travail devant la caméra à son engagement humanitaire. Tout comme elle rencontre des inconnus à chaque nouveau tournage, elle se retrouve également dans des situations nouvelles dans des régions en guerre, pauvres ou des orphelinats.
Elle a appris qu'il ne faut ni se connaître ni s'apprécier: "Il faut simplement s'aimer et tout va mieux". "Les échecs font partie de la vie", a concédé la star de 63 ans.
Palette de rôles très différents
"Sans échouer, on ne peut connaître le succès", c'est le conseil que l'actrice hollywoodienne donnerait à toute jeune personne. Sharon Stone, décontractée devant la presse avant la remise de son Prix, a indiqué avoir connu de gros désastres dans sa carrière, qui lui ont permis de grandir.
Elle s'est dite très fière de la palette de rôles très différents qu'elle a interprétés, parmi lesquels celui de Ginger McKenna dans "Casino" (1995), de Martin Scorsese, où elle donne la réplique à Robert De Niro. Le film est projeté samedi dans le cadre du ZFF, et Sharon Stone, qui ne l'a plus vu depuis sa sortie, se réjouissait de le revoir.
Nombreux engagements
L'actrice a également évoqué son engagement féministe ou contre le racisme, le sida et les discriminations sexuelles, qui constituent une partie de sa vie mouvementée. Elle a aussi rappelé son AVC, survenu il y a 20 ans, qui a failli lui coûter la vie et l'a incitée à écrire son livre "La beauté de vivre deux fois".
"Ma leçon a alors été de découvrir le miracle de chaque jour qui passe", a-t-elle dit. Cela a aussi été le moment où elle a réalisé qu'elle allait cesser d'accepter certaines choses qu'elle tolérait auparavant contre sa volonté.
ats/asch