Les 40 films des compétitions internationales ainsi que les sept cinéramas, formés de rétrospectives sélectives et cartes blanches, étaient projetés au Casino de Montbenon et ses lieux satellites.
Vingt-deux performances sonores étaient également au programme du volet musical. Et l'off, partie entièrement gratuite du festival, s'est tenue sur l'esplanade de Montbenon avec douze projets.
"Nous sommes revenus au niveau de spectateurs d'avant la pandémie", s'est félicitée l'attachée de presse du festival Anouk Rieben. "C'était une édition quasiment normale", a-t-elle ajouté, si ce n'est qu'il fallait présenter un certificat Covid pour assister aux projections, performances ou ateliers.
Les organisateurs soulignent avoir redoublé d'efforts pour permettre la bonne tenue de la manifestation dans le respect des normes sanitaires en vigueur et pour assurer la venue d'artistes de l'étranger.
Humour et stimulation visuelle récompensés
La compétition long métrage a été remportée par l'Américain Joe Badon et son film "Sister Tempest", un "récit tentaculaire et vertigineux". "Les membres du jury ont été particulièrement sensibles aux réactions et rires du public pendant cette projection", indique le communiqué du LUFF. De manière générale, le jury a récompensé cette année l'humour et la "stimulation visuelle".
Après cette édition anniversaire, le festival promet de poursuivre l'an prochain avec "obstination et dévouement" sa mission "en faveur de la promotion d'une culture de marge".
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ats/oang