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Six co-productions suisses présentes à la Mostra de Venise

Affiche de la 80e édition de la Mostra de Venise. [Festival du film de Venise]
Six co-productions suisses présentes à la Mostra de Venise / Le Journal horaire / 23 sec. / le 22 août 2023
Deux co-productions suisses sont en compétition internationale au Festival du film de Venise, qui débute le 30 août et se tient jusqu'au 9 septembre. Quatre autres films courent dans différentes catégories ou hors compétition, avec Isabelle Huppert et Roman Polanski.

"Die Theorie von Allem" ("La théorie du tout"), du réalisateur allemand Timm Kröger et co-produit par la Suisse (Allemagne, Autriche) a été sélectionné dans la catégorie reine de la 80e édition du Festival du film Venise, indique Swissfilm sur son site. Ce thriller tourné en noir et blanc se déroule au début des années 1960 dans les montagnes suisses lors d'un congrès international de physiciens.

"Lubo", une co-production suisse et italienne, réalisée par le cinéaste italien Girogio Diritti complète ce duo. Au centre de l’histoire on trouve Lubo, un soldat d'origine yéniche, qui sert dans l'armée suisse lors de la Seconde Guerre mondiale et qui se fait retirer ses enfants par les autorités. La distribution comprend de nombreuses actrices et acteurs suisses, parmi lesquels Joel Basman, Christophe Sermet, Cecilia Steiner, Noemi Besedes et Diego Benz.

Les autres co-productions suisses

Une autre co-production italo-suisse a été retenue dans la catégorie "Horizons", une plateforme aux nouveaux talents du cinéma. Le film d'animation "Invelle", réalisé par l'Italien Simone Massi, suit le destin de trois enfants touché par la guerre.

Dans "Sidonie au Japon", on voit Isabelle Hupert incarner une écrivaine pleurer son mari avant de partir pour le Japon. Ce film, réalisé par la Française Elise Girard, est co-produit avec la Suisse (Box Productions à Lausanne, France, Allemagne, Japon). Il sera projeté à Venise dans la catégorie "Journées des auteurs".

"Dieu est une femme" d'Andres Peyrot, un réalisateur helvético-panaméen basé à Paris, sera montré dans le cadre de la semaine internationale de la critique. En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français fraîchement oscarisé pour son documentaire "Le ciel et la boue", se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir "leur" film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris...

Le dernier Polanski hors compétition

Enfin hors compétition, ceux qui feront le déplacement à la Mostra pourront voir le dernier Polanski: "The Palace", la sixième co-production suisse de cette 80e sélection vénitienne. Un château extraordinaire, conçu au début des années 1900 par un architecte mystique, est situé dans les montagnes suisses, au milieu d'une vallée enneigée.

Il s'agit du Palace Hotel, un bâtiment à l'atmosphère gothique et féerique où, chaque année, des invités riches, gâtés et vicieux convergent du monde entier. Un événement unique les a tous rassemblés. Le réveillon du Nouvel An 1999. Le film a été co-produit par la société lausannoise CAB Productions.

Accent aussi sur les formats narratifs immersifs

Le Festival du film de Venise met encore l'accent sur les formats narratifs immersifs. L'illustratrice et artiste suisse Zoe Roellin y présentera en compétition "Perennials", son film d'animation VR de 17 minutes, produit par la société américaine Meta.

Il s'agit d'une simulation générée par ordinateur d'un environnement 3D avec lequel l'utilisateur peut interagir. Mais interagir de manière réelle, généralement à l'aide d'un casque ou de gants numériques spéciaux. Le VR est une expérience assez solitaire.

Et pour conclure, la catégorie "Extra Horizons" accueille la première mondiale du film irlandais "In the land of saints and sinners", dont la musique a été composée par une fratrie suisse, formée de Nora, Diego et Lionel Baldenweg.

ats/aq

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