Quand la musique inspire le cinéma

Dans ce premier épisode, on retrouve Davy Chou, le réalisateur franco-cambodgien de "Retour à Séoul", un film sorti fin janvier 2023 sur nos écrans.

La musique signée Christophe Musset et Jérémie Arcache a fait son apparition et a été discutée dès la préparation de ce film et a donc revêtu une importance capitale.

Davy Chou concède également "écouter beaucoup de musiques" lorsqu'il écrit un film. "Cela me donne de l'énergie".

AFP - Christophe ARCHAMBAULT

Dans ce deuxième épisode, place à Céline Devaux, la réalisatrice française de "Tout le monde aime Jeanne", un film avec Blanche Gardin et Laurent Laffite sorti en septembre 2022.

Mis en musique par Flavien Berger, la bande originale renforce l'aspect conte fantastique de cette comédie dramatique. Pour Céline Devaux, la musique intervient dans son processus créatif avant même l'écriture des premières lignes du scénario. La musique inspire son écriture et elle "travaille avec le même musicien" depuis qu'elle est étudiante.

AFP - Joel Saget

On a tous en tête une musique de film préférée. Pour le Français Erwan Le Duc, réalisateur de "Perdrix" ou de "La fille de son père", cʹest celle du "Mépris" signée Georges Delerue. Il sʹen explique dans ce troisième épisode.

Pour ce long métrage, il a renoué avec la musicienne Julie Roué qui a composé toutes les musiques originales au piano. Dans le film, la musique a pris beaucoup de place, au point d'engendrer le montage de certaines séquences.

Unifrance

Musique et cinéma sont intimement liés. Certes, si certains longs métrages peuvent aisément se priver de partition, et pas uniquement les films dogma dʹune autre époque, la plupart nous paraîtraient bien fade sans noires, ni blanches, ni croches et doubles croches.

Mais à quel moment la musique intervient-elle dans le processus créatif dʹun cinéaste? Les co-scénaristes du film "Tropic", Mauricio Carrasco et Edouard Salier, par ailleurs réalisateur du long métrage, répondent à cette question.

Tous deux admettent parfois échanger des playlists pour illustrer les sentiments qu'ils veulent faire passer dans un film.

AFP - Jean-Christophe Vehaegen

Le Français Stéphan Castang, réalisateur de "Vincent doit mourir", film récompensé d’un Méliès d’Argent du meilleur film fantastique européen lors du dernier Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), évoque ses liens spécifiques avec la musique.

Le long métrage qui interroge la violence de notre société sous toutes ses formes fait une place de choix à la musique. Les partitions synthétiques signées John Kaced lorgnent vers le cinéma de John Carpenter.

Stéphan Castang indique que la musique est arrivée très tôt dans le processus de création du film "Vincent doit mourir". John Kaced est presque le co-scénariste du film.

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