Victoire, surnommée Vic, 13 ans, vient d'emménager à Paris avec ses parents. Elle est inscrite à Henri-IV, un nouveau lycée où elle se fait des copines, tout en découvrant le monde fascinant des garçons. Un soir, lors d'une boum organisée par un copain, elle fait la connaissance de Mathieu, un beau brun aux yeux de velours et c'est le coup de foudre.
Sa mue, Vic la vit douloureusement et passionnément, à côté de parents aimants, mais aveugles. François et Françoise sont bien trop occupés, entre leurs jobs respectifs (dentiste et dessinatrice de bande dessinée), la crise de la quarantaine et quinze ans de mariage à la clé. Heureusement il reste Poupette, la pétulante arrière-grand-mère musicienne qui devine tout et comprend tout.
Amour naissant versus amour qui s'étiole, c'est ce qui fait tout le sel de "La Boum". L'idée du film vient de la scénariste Danièle Thompson, qui, un soir en rentrant chez elle, se retrouve face à une ribambelle d’adolescents dansant dans son salon.
Choc de générations et idées à foison pour la scénariste qui couche sur le papier les premières ébauches de son histoire. Danièle Thompson en parle au réalisateur Claude Pinoteau qui se montre immédiatement enthousiaste.
Le scénario s’écrit à quatre mains. Danièle prend le parti de la mère de Vic, Claude celui du père. S'en suivent des "scènes de ménage" qui serviront aux dialogues des parents.