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Hommage à Laurent Tirard, défunt réalisateur du "Petit Nicolas" et du "Discours"

Laurent Tirard, réalisateur du film "Le Petit Nicolas", succès au box-office en France mais aussi à l'étranger, est mort jeudi 5 septembre 2024. [AFP - VALERIE MACON]
Laurent Tirard, réalisateur du film "Le Petit Nicolas", succès au box-office en France mais aussi à l'étranger, est mort jeudi 5 septembre 2024. - [AFP - VALERIE MACON]
Laurent Tirard, réalisateur du film "Le Petit Nicolas", succès au box-office, est mort jeudi à l'âge de 57 ans, a annoncé son agent. Le cinéaste français révélé par la comédie "Mensonges et trahisons et plus si affinités..." avait aussi signé "Astérix et Obélix: au service de Sa Majesté".

"Il nous a quittés ce jeudi 5 septembre 2024 à Paris, à l'âge de 57 ans, après avoir mené, avec un immense courage, un long combat face à la maladie", a indiqué son agent dans un communiqué transmis à l'AFP.

Laurent Tirard, né à Roubaix (Nord) mais qui a grandi à Fontainebleau (Seine-et-Marne), a été formé au cinéma aux États-Unis, à New York University. Parti pour Hollywood, il y a été lecteur de scénario chez Warner, puis journaliste pour Studio Magazine, avant de devenir scénariste pour la télévision puis pour le cinéma.

En 2004, son premier film, "Mensonges et trahisons et plus si affinités...", réunit Édouard Baer et Clovis Cornillac, qui remporte le César du meilleur second rôle.

"Astérix et Obélix: au service de Sa Majesté" et "Le discours"

Il va exceller ensuite dans les adaptations: "Le Petit Nicolas" en 2009, son plus grand succès avec plus de cinq millions d'entrées en France et aussi succès à l'étranger, puis "Les vacances du Petit Nicolas" en 2014 (à partir des romans de Goscinny et Sempé).

Le réalisateur français avait aussi porté au grand écran les aventures de la BD "Astérix et Obélix", duo de Gaulois luttant contre l'invasion romaine, avec "Astérix et Obélix: au service de Sa Majesté" en 2012 ou encore "Le discours" en 2020, tiré d'un roman de Fabrice Caro.

Touché par un cancer en 2012, il a subi une greffe de moelle osseuse qui a entraîné une réaction du greffon contre l'hôte (GVHD) lui ayant "attaqué la peau, les poumons, le foie, les intestins", confiait-il en 2020.

ats/olhor

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