Tout commence dans une chapelle perdue au milieu du désert texan. L'image a beau être en noir et blanc, on devine le carnage. Des corps, partout, du sang, une mariée enceinte qui se fait tirer une balle en pleine tête et survit miraculeusement à ses blessures. Après quatre ans de coma, elle se réveille. Bouleversée par la perte de son enfant, elle décide de se venger.
Sauf que la mariée, Beatrix Kiddo, n'est pas une personne ordinaire. Ancienne tueuse à gage, membre d'une organisation secrète, le Détachement International des Vipères Assassines, Beatrix manie les armes et ses poings comme personne. Son unique but est désormais de se venger des cinq personnes qui ont ruiné sa vie: son ancienne partenaire Vernita Green, la reine de la pègre O-Ren Ishii, le répugnant Budd, la glaçante Elle Driver, sans oublier le fameux Bill, ex-compagnon et père de son enfant.
Film de vengeance construit en dix chapitres, "Kill Bill" est un tour de force esthétique, superposant les narrations et les styles. Patchwork de références aux films de kung-fu chinois, aux films hong-kongais d'arts martiaux, aux chanbaras japonais (l'équivalent de nos films de cape et d'épée), aux westerns spaghetti, aux mangas et aux polars, "Kill Bill" est une véritable déclaration d'amour de Quentin Tarantino aux films qui ont baigné son enfance et son adolescence.