L'adaptation du roman culte de Roald Dahl, présenté hors compétition, n'aura sans doute pas l'impact intergénérationnel qu'a eu "E.T.". "Le Bon Gros Géant" a d'ailleurs déçu l'ensemble de la critique lors de sa projection cannoise.
Mais Steven Spielberg, interrogé mardi par la RTS, estime que ce film l'a ramené en enfance: "On ne pensait pas pouvoir le faire, on ne pensait pas que ça nous arriverait, mais on l’a fait, on est retourné en enfance", a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'il a toujours rêvé de... voler.
>> Voir aussi le décryptage sur l'enfance selon Spielberg :
La fillette et le gentil géant
"Le Bon Gros Géant" raconte l'aventure de Sophie, une petite fille de 10 ans recueillie par un gentil géant de 7 mètres. Touché par son "cœur solitaire", il l'emmène dans son pays et lui enseigne la magie. Mais la présence de l'enfant attire la convoitise de créatures moins bien intentionnées. La petite orpheline et son ami courent donc voir la reine d'Angleterre pour la prévenir du danger que représentent ces mangeurs d'hommes.
Si techniquement Steven Spielberg réalise un sans-faute, l'œuvre du réalisateur pèche par son scénario faiblard, selon nombre de commentateurs. A voir l'accueil que lui réservera le public le 19 juillet, date de la sortie du film en salle.
>> L'ensemble de l'interview sera diffusée lors de la sortie du film le 19 juillet.
Julie Evard/boi