L'actrice est notamment revenue sur ses débuts au cinéma, sur ces rôles qui bouleversent une carrière. Pour elle, le déclencheur a été celui que lui a offert le réalisateur (et mari de l'époque) Jacques Doillon en 1984 pour "La Pirate".
"Avec 'La Pirate', Patrice Chéreau m'a demandé de faire 'La Fausse Suivante'", se rappelle Jane Birkin. "Une grande audace de la part de Chéreau de croire que je pouvais jouer la comtesse. C'est peut-être la chose qui a le plus bouleversé ma vie".
"Un joli visage, un peu quelconque"
Affirmant que ses filles "ont plus de talent brut" qu'elle à ses débuts, Jane Birkin lance: "J'avais un joli visage, un peu quelconque je pense". Puis, il y a eu la musique, un tournant artistique et personnel. Heureusement, il y a eu Serge (Gainsbourg, ndlr.), dit-elle. "Je chante ses peines à lui". Et elle continue à les interpréter sur scène.
Pour Jane Birkin, le cinéma semble bien loin aujourd'hui. "Je pense que la photogénie est quand même importante. Je pense que le moment est passé pour moi".
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