Le Festival cinémas d'Afrique s'écrit avec un s à cinéma pour dire la pluralité des cinémas sur le continent noir, comme le Nollywood - le cinéma du Nigéria, deuxième plus gros producteur au monde derrière Bollywood et devant Hollywood - ou l'Ethiopian Cinema. Une diversité qui n'empêche cependant pas un sentiment d'unité. Ces cinémas partagent en effet des problématiques sociales ou politiques, mais traitées différemment. Le festival a pour particularité de montrer la diversité de ces cinémas, souligne Max Lobe.
"Les itinéraires", la thématique de cette édition
La thématique de cette année, "Les itinéraires", voit la programmation du festival proposer des films sur le retour, la recherche identitaire, l'évolution des droits humains. Au total, 53 films sont programmés et 23 pays représentés.
Le film d'ouverture, projeté au Théâtre de verdure, "Ayanda", de la réalisatrice sud-africaine Sara Blecher, est le coup de coeur de Max Lobe, qui a aussi été très ému par un film tanzanien, "Aisha", de Chande Omar, sur la thématique du viol.
"The revolution won't be televised", un film sénégalais de Rama Thiaw avec des rappeurs qui font passer un message politique avec leur musique, et "Madame Courage", un film d'amour algérien de Merzak Allouache, sont les films que Luisa Bottarelli confie avoir aimés.
Tables rondes, expositions de photographies, visites guidées et concerts s'ajoutent aux projections cinématographiques qui "montrent les villes africaines d'aujourd'hui (...). C'est une façon de montrer une autre Afrique, d'amener les gens à plus de tolérance, à plus d'acceptation", souligne Max Lobe.
nh