S'il ne manque que la Palme d'or à Xavier Dolan, le Grand prix du jury à Cannes en 2016 pour son film "Juste la fin du monde" confirme l'histoire d'amour entre le réalisateur québécois et le festival qui l'a révélé. En 2009, il n'avait que 20 ans lorsque son premier film, "J'ai tué ma mère", reçut trois prix à la Quinzaine des réalisateurs.
Depuis, celui qu'on a appelé le prodige québécois n'a plus quitté les sélections cannoises. Réalisateur, acteur, monteur, scénariste, costumier, l'autodidacte fait de chacun de ses films un coup de poing émotionnel.
Un tournant dans sa carrière:
"Juste la fin du monde", tiré d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce, marque un tournant dans la carrière de Xavier Dolan. On y trouve pour la première fois un casting entièrement français avec Nathalie Baye, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Gaspard Ulliel et Vincent Cassel.
Ce film raconte l'histoire d'un homme qui, après 12 ans d'absence, revient dans sa famille annoncer sa mort prochaine. Mais le langage devient un écran et le film décrit l'impossible communication quand on s'aime, et particulièrement entre frères.
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