- Le Festival de Cannes a dévoilé dimanche soir le palmarès de la 70e édition. Le jury emmené par Pedro Almodovar a décerné sa Palme d’or à "The Square", du Suédois Ruben Ostlund.
- Le Grand Prix revient au très acclamé "120 Battements par minutes", de Robin Campillo.
- Les prix d’interprétation masculine et féminine ont quant à eux été remportés par l’Américain Joaquin Phoenix et l’Allemande Diane Kruger.
Palme d'or pour "The Square"
Le palmarès
La Palme d'Or" pour "The Square"
Nombreux étaient ceux qui espéraient une Palme d’or pour "120 Battements par minute", de Robin Campillo, beau film immersif qui relate les actions des militants d’Act Up, l’association homosexuelle, dans les années 90 ravagées par le sida.
Un film généreux, à l’ambition politique et romanesque qui n’est donc couronné "que" d’un Grand Prix. Petite déception.
Petite, oui, parce que "The Square" est un grand film. Un grand film qui divise, d’aucun le trouvant trop méprisant vis-à-vis de son personnage principal (interprété par Claes Bang), un éminent directeur de musée constamment mis face à ses contradictions morales.
Prix du jury: 120 battements par minute, de Robin Campillo
Prix d'interprétation masculine: Louis Garrel
Prix d'interprétation féminine : Vasilina Makovtseva
Prix de la mise en scène: Jupiter's Moon, de Kornél Mundruczo
Prix du scénario : The killing of a sacred deer, de Yorgos Lanthimos
et Palme d'or: Loveless d' Andrey Zvyagintsev
Claire Burgy
Grand Prix: You were never really here, de Lynne Ramsay
Prix d'interprétation féminine: Vasilina Makovtseva dans Une femme douce
Prix d'interprétation masculine: Joaquin Phoenix dans You were never really here
Prix de la mise en scène: Jupiter's Moon, de Kornel Mundruczo
Prix du jury: 120 Battements par minute, de Robin Campillo
Prix du scénario: Mise à mort du cerf sacré, de Yorgos Lanthimos
et Palme d'or: Une femme douce (Krotkaya), de Sergei Loznitsa
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L'improbable palmarès de Couleur 3 par Fifi
Grand Prix: De Monaco
Prix d'interprétation féminine: Le minou de Marine Vacht dans L'amant Double
Prix d'interprétation masculine: Le marteau de Joaquin Phoenix dans You were never really here
Prix de la mise en terre: Roger Moore
Prix du jury: Volver et Femmes au bord de la crise de nerfs
Prix du scénario: Netflix
et
Palme d'or: Pirate des Caraïbes: La Vengeance de Salazar
Rafael Wolf
Grand Prix: 120 Battements par minute, de Robin Campillo
Prix d'interprétation féminine: Diane Kruger dans Aus dem Nichts, de Fatih Akin
Prix d'interprétation masculine: Joaquin Phoenix dans You were never really here
Prix de la mise en scène: Lynne Ramsay pour You were never really here
Prix du jury: The Square, de Ruben Östlund
Prix du scénario: Mise à mort du cerf sacré, de Yorgos Lanthimos
et Palme d'or: Jupiter's Moon, de Kornél Mundruczo
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Raphaële Bouchet
Grand Prix: The Square, de Ruben Östlund
Prix d'interprétation féminine: Vasilina Makovtseva dans Une femme douce
Prix d'interprétation masculine: Louis Garrel dans Le Redoutable
Prix de la mise en scène: Mise à mort du cerf sacré, de Yorgos Lanthimos
Prix du jury: Jupiter's Moon, de Kornél Mundruczo
Prix du scénario: Good Time, de Josh et Benny Safdie
et Palme d'or: 120 Battements par minute, de Robin Campillo
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Les premiers prix
"Un Certain Regard" et meilleur documentaire
Le prix "Un Certain Regard" du 70e Festival de Cannes a été décerné samedi soir à "Un homme intègre" ("Lerd") de Mohammad Rasoulof. Le réalisateur iranien y dénonce la corruption dans son pays.
"Visages, villages", tribulation poétique sur les routes de France de la réalisatrice Agnès Varda et de l'artiste JR, a remporté samedi l'Oeil d'or du meilleur documentaire au Festival de Cannes, à la veille du palmarès.
Le cinéaste américain a présenté la 3e saison de "Twin Peaks"
David Lynch, Palme d'or pour "Sailor et Lula" en 1990, a été ovationné jeudi pour son retour à Cannes. Le cinéaste a présenté la troisième saison de "Twin Peaks", dont l'audience pour sa diffusion TV aux Etats-Unis a été faible.
Soixante films de 36 pays ont été retenus dans la sélection officielle sur les 1930 proposés au plus grand festival mondial de cinéma.
Au total, 19 films sont en compétition pour la Palme d'or, dont quatre américains et quatre de cinéastes français. Les critiques de nos envoyés sur place.
Le film de Claire Denis, "Un beau soleil intérieur", projeté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs.
>>Juliette Binoche est en interview:
Le documentaire "Le vénérable W" du cinéaste suisse Barbet Schroeder était présenté samedi à Cannes. Le film tourné durant plusieurs années en Birmanie est une coproduction de la RTS.
>>L’interview du réalisateur Barbet Schroeder:
Un film réalisé en réalité virtuelle
"Carne y Arena" d'Alejandro González Iñárritu
Retour critique du premier film Netflix en compétition, "Okja" du Coréen Bong Joon-ho, vu lors de la projection de presse. Rafael Wolf nous fait également partager ses impressions à chaud du court-métrage "Carne y arena" d'Alejandro Iñárritu, réalisé en réalité virtuelle, une première pour la sélection officielle du festival.
Pour voir "Carne y Arena" d'Alejandro Iñárritu, le spectateur porte un masque qui le plonge à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, avec les migrants. L'expérience se vit seule à 20 minutes du centre de Cannes dans un hangar et rien ne filtre.
Fifi fait son Festival
Le Festival dans "Réveil à 3" tous les matins
Jusqu'au 26 mai 2017, Philippe Congiusti raconte son Festival de Cannes tous les matins sur Couleur 3.
La Suisse à Cannes
Les Romands sont aussi sur la Croisette depuis 70 ans
Le Festival est aussi l'occasion de revenir sur le regard porté par les Suisses sur le grand rendez-vous du cinéma. Il remonte à loin, comme en témoignent des perles d'archives.
Dans les coulisses
Les petites histoires du Festival
Les films raccourcis de Cannes.
Pour voir son film diffusé à Cannes, il faut parfois retrancher une partie de son film. Arnaud Desplechin et Charlotte Gainsbourg racontent "Les fantômes d'Ismaël", présenté en ouverture du Festival et amputé de 20 minutes au montage.
L'enfer des paparazzis
Pour les 400 photographes accrédités, la Croisette est devenu un enfer sur terre. La concurrence y est féroce. La faute aux réseaux sociaux, qui font de Monsieur et Madame tout le monde des paparazzis en puissance.
Appel des cinéastes européens confrontés aux géants de l'Internet
Les réalisateurs demandent une meilleure protection de leur art
Des grands noms comme Michael Haneke (Autriche), Wim Wenders (Allemagne), les frères Dardenne (Belgique), Stephen Frears (Grande-Bretagne), Matteo Garrone (Italie) et Costa-Gavras (France) ont signé lundi un appel en faveur du cinéma européen. L'appel fait suite à la polémique déclenchée par la présence de Netflix sur la Croisette avec deux films en compétition.
Les signataires estiment que "plus que jamais, le maintien de la territorialité des droits est une urgence car elle structure et garantit le haut niveau de financement des oeuvres en Europe, en particulier pour les cinématographies les plus fragiles".
Les images du tapis rouge
Retour en images sur quelques-unes de plus belles tenues vues sur le tapis rouge.
Netflix crée la polémique
Le géant du streaming ne prévoit pas de sortie cinéma pour ses films en compétition
Le président du jury du 70e Festival de Cannes, l'Espagnol Pedro Almodovar, a estimé mercredi que la Palme d'or devrait sortir en salles, mettant la pression dès le premier jour sur Netflix, dont deux films sont pour la première fois en compétition officielle.
Le géant américain du streaming ne prévoit pas de sortir dans les salles de cinéma "Okja" et "The Meyerowitz stories".
Film d'ouverture de la section Un Certain Regard
"Barbara" de Mathieu Amalric
"Barbara" est un film hommage à la célèbre chanteuse disparue il y a tout juste vingt ans, incarnée à l'écran par Jeanne Balibar. En ce moment, le cinéma français raffole des biopics.
Mais "Barbara" n'a rien à avoir avec les "Dalida" et autres "Django" sortis il y a peu. Ni, sans doute, avec ceux de Godard et Rodin, attendus ces prochains jours en compétition à Cannes. Car "Barbara" est un ovni. D'abord, le film ne raconte aucunement la vie de la chanteuse. Il raconte l'histoire d'un cinéaste qui essaie de tourner un film sur elle.
"Le redoutable" de Michel Hazanavicius et "Happy end", de Michael Haneke
La 70e édition du Festival de Cannes s'ouvre mercredi avec "Les fantômes d'Ismaël" du cinéaste français Arnaud Desplechin, présenté hors compétition.
Entre la polémique suscitée par la présence de films produits par Netflix, des séries et la réalité virtuelle, Cannes démontre qu'il ne propose pas que du cinéma traditionnel. Il est aussi un laboratoire ouvert sur les nouveaux horizons des images. De toutes les images qui composent le cinéma dans son sens le plus large et le plus mouvant.