Ce film traite du débarquement en Normandie. En juin 1944, chacun sait que le débarquement se prépare. Pour les Allemands, celui-ci ne peut se faire que par beau temps. Mais le 5 juin, malgré les prévisions météorologiques très pessimistes, le général Eisenhower, commandant suprême des forces armées alliées en Europe, décide de donner le signal de l’attaque.
Le 6 juin, le jour le plus long commence. En 24 heures, malgré la résistance ennemie, les Alliés réussissent à implanter de solides têtes de pont près des côtes. Les Français n’osent pas y croire. La libération de la France a débuté. Le reste n’est plus qu’une question de semaines.
Le film s’inspire d’un roman écrit par Cornelius Ryan. Né à Dublin, il est journaliste et correspondant de guerre pour le Daily Telegraph. Le 6 juin 1944, Cornelius Ryan survole les plages du débarquement à bord d’un bombardier. L’avion est touché et ils doivent retourner d’urgence se poser en Angleterre. Ryan embarque alors immédiatement sur un navire de la deuxième vague d’assaut et assiste, en tant qu’observateur, aux opérations de débarquement à quelques centaines de mètres au large des côtes, les journalistes n’étant pas autorisés à débarquer avec les soldats. Il sait qu’il participe à cette histoire terrible qu’il faudra raconter aux générations futures.
Après la guerre, Cornelius Ryan décide donc de raconter le débarquement pour faire œuvre de mémoire. Pendant neuf ans, il enquête. Un travail spectaculaire auprès des 49 correspondants de guerre et de milliers de gens, dont beaucoup de combattants contactés par petites annonces dans des journaux.
De plus, Ryan peut prendre connaissance des journaux intimes des généraux allemands Rommel et Von Rundstedt. Le titre du roman est d'ailleurs emprunté à Erwin Rommel, le feld-maréchal chargé d’organiser la défense sur les côtes normandes et qui a fait fortifier très solidement ce coin de France avec ce qu’on appellera le Mur de l’Atlantique. Le 22 avril 1944, s’adressant à son officier d’ordonnance, Rommel énonce: "Lang, les premières 24 heures du débarquement seront décisives. Pour les Alliés comme pour nous, ce sera le jour le plus long".