Dix ans après la projection sur la Piazza Grande de "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", "Chien", le nouveau film du réalisateur français Samuel Benchetrit mettant en scène les acteurs Vincent Macaigne et Vanessa Paradis, casse tous les codes.
Samuel Benchetrit propose quelque chose de tellement différent.
Une histoire absurde
Jacques Blanchot a tout perdu: sa femme, son travail et sa maison. Son fils ne le respecte pas et le chien qu'il vient d'acheter meurt écrasé. Brisé, il devient peu à peu étranger au monde qui l’entoure. Accueilli par le patron d’une animalerie, il se transforme en chien. Et dans ce rôle, il subit la domination de son maître, mais reste à l'abri de de la frénésie des hommes et de leurs ambitions.
On a un personnage qui est dénué de cynisme et qui n’a pas d’ambition. Mais qui va essayer de vivre quand même.
Une histoire à la fois absurde et violente que Samuel Benchetrit a imaginée il y a quelques années alors qu'il sortait son jeune chien. Celui-ci attirait l'attention et les caresses des passants alors qu'un sans-abri qui pleurait sur le trottoir juste à côté laissait les gens indifférents.
Lundi soir, lors de la projection sur la Piazza Grande, le film a quelque peu dérouté les spectateurs. Certainement parce qu'il est singulier et décalé, comme tous les films de Samuel Benchetrit.
si/je/aq