Le film raconte une odyssée de 45 jours sur le continent blanc, à la suite de deux photographes. Sous la glace, Laurent Ballesta, plongeur et biologiste marin, photographie une biodiversité méconnue à des profondeurs inexplorées. Sur la banquise, Vincent Munier, photographe des extrêmes, témoigne de la vie animale en Terre-Adélie.
Les deux photographes ont également reçu le Grand prix photos de montagne du festival, nouvellement créé, pour leur ouvrage "Adélie - Terre et Mer". Le film "La Vallée des Loups" de Jean-Michel Bertrand a lui aussi reçu une double récompense, soit le prix du jury et le prix du public.
Problématiques plus fondamentales
Les 35 films présentés aux Diablerets témoignent de la tendance du festival de privilégier des problématiques plus fondamentales, telles que celles liées au réchauffement climatique ou à la protection de l'environnement, a déclaré Julien Rapp, chargé de communication du festival.
L'impact du réchauffement climatique sur la faune, la flore et les hommes était fortement documenté dans de nombreux films. Le jury a relevé la qualité particulière des films de cette édition.
ats/ebz
Nouveau record de fréquentation
Le festival a également connu un développement structurel. Une grande tente abrite désormais la table du village du FIFAD. Elle a pu permettre à l'ensemble des festivaliers d'être à l'abri des frimas.
"Malgré la pluie et le froid, le festival a très bien marché", s'est réjoui Julien Rapp. Près de 23'000 festivaliers, répartis sur trois espaces, ont rejoint l'édition 2017, a-t-il relevé, ce qui marque un nouveau record de fréquentation.