Synopsis:
En 2049, la société a été ravagée par un cataclysme nucléaire. L’écosystème s’est effondré et la Terre n’est plus qu'un champ de ruine. L’histoire de l’humanité, stockée sur disque dur, a été largement effacée par un immense black-out.
C’est dans ce monde apocalyptique que l’agent K (Ryan Gosling), "blade runner" et répliquant lui-même, est chargé d’éradiquer les rebelles d’une nouvelle génération d’androïdes. Une tombe enfouie révèle un secret qui l’emmène sur la piste de Rick Deckard (Harrison Ford).
Il est sans doute trop tôt pour dire si "Blade Runner 2049" s’imposera comme un classique de la science-fiction. Ce qui est sûr, c’est que le résultat est visuellement époustouflant, plus proche par moments du cinéma contemplatif d'un Andreï Tarkovski que de l'étalage d’effets spectaculaires. Denis Villeneuve réussit à prolonger l’univers du premier "Blade Runner", et lui rend au passage quelques hommages en forme de clin d’œil.
Mais plutôt que de singer Ridley Scott, le cinéaste trouve sa propre voie et installe une esthétique personnelle épurée à l’extrême. Certes, on reconnaît le Los Angeles saturé où la neige a remplacé la pluie. Mais le reste est dominé par les paysages désertiques, décolorés, et des décors blanchâtres.
Les questions philosophiques et métaphysiques du premier volet sont mis entre parenthèse au profit d’une intrigue qui se concentre sur une histoire d’amour et de filiation.