C'est un jour ordinaire d'automne dans un collège d'une petite ville américaine aux pelouses ratissées devant des pavillons individuels, comme on en a tant vu au cinéma.
C'est un matin ordinaire, rythmé par le ronron de l'école. Pourtant, la paix sera bientôt troublée. Bientôt, ce sera le massacre. Dans peu de temps, deux adolescents commettront l'irréparable. Au bout d'un de ces couloirs bien éclairés, dans une classe, ils entreront et massacreront leurs camarades.
On le sait parce que l'horreur est sous tension et parce que le film vient après la tuerie de Columbine. Puisqu'on sait que le carnage aura lieu, la seule question que peut se poser le spectateur est de se demander qui en sera l'auteur. Les dix dernières minutes du film donnent la réponse.
La tuerie ouvre le pan à la barbarie, et à l'incompréhension la plus totale.