Une bonne vieille recette pour cette nouvelle série: un duo improbable. Deux enquêteurs que rien ne prédisposait à travailler ensemble. Antoine Verlay, flic rugueux relégué à l'Office central de lutte contre les biens culturels, et l'historienne de l'art très érudite et névrosée Florence Chassagne, sujette aux vertiges et aux apparitions de peintres célèbres morts depuis des siècles…
Au début, on avait bien en tête le personnage de l'historienne de l'art. Petit à petit a émergé l'idée du duo. On avait besoin d'avoir quelqu'un qui n'est pas spécialiste de l'art. C'était aussi moteur de comédie. Le duo mal assorti, on sait que ça fonctionne bien.
A cela s'ajoute une complication de taille: le père de Florence, spécialiste émérite des codex de Léonard de Vinci, n'a pas l'air d'être blanc comme neige.
Des chefs-d'oeuvre emblématiques au coeur de l'enquête
Deux épisodes pour résoudre une énigme. La série reste un divertissement avant tout, même si tout ce qu'on voit ou apprend concernant l'art est vrai.
Pour Angèle Herry-Leclerc, co-scénariste de la série avec Pierre-Yves Mora, "un tableau se lit, se décrit. C'est un peu la même chose avec les scènes de crimes. Aussi parce que les tableaux ont une dramaturgie, une dramaturgie que nous avions envie d'utiliser". Au centre des deux premiers épisodes, des oeuvres de Léonard de Vinci. "On avait à coeur de prendre des oeuvres emblématiques du Louvre" précise Angèle Herry-Leclerc.
Des propos recueillis par Florence Grivel/Adaptation web: ld
"L'art du crime", 17 novembre 2017 sur France 2.