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"Godless": vengeance et girlpower dans une série à l'ambiance western

La loi des séries - Godless. [RTS]
La loi des séries - Godless / Réveil à 3 / 1 min. / le 27 novembre 2017
C'est le premier western proposé par Netflix. Une mini-série de 7 épisodes co-produite par Steven Soderbergh, qui signe avec "Godless" sa troisième incursion dans le monde du petit écran, après "The Girlfriend experience" et "The Knick".

La scène d'ouverture de "Godless" pose tout de suite les bases: dans un décor apocalyptique et brumeux, des rangers à cheval avancent lentement au milieu de cadavres. Il y a en a des dizaines. Ce sont tous les habitants de la petite ville de Creede. Assassinés par Frank Griffin et son gang.

Comme dans tout bon western qui se respecte, il y a beaucoup de méchants dans "Godless", notamment Frank Griffin, le boss, incarné par Jeff Daniels ("Dumb and Dumber", "Steve Jobs", "The Newsroom"). La série compte aussi beaucoup de femmes à son générique, dont Michelle Dockery, Lady Mary Crawley dans "Downtown Abbey", et Merrit Wever, la sympathique Zoey de "Nurse Jackie".

No man's land

L'histoire est simple: le méchant, Frank Griffin cherche un homme, Roy Goode, et tue tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Pendant ce temps-là, Roy Goode se planque chez la redoutable et néanmoins charmante Alice Fletcher, une jeune veuve qui vit avec son fils métis et sa belle-mère, aux abords de La Belle, une petite ville particulière puisqu'elle n'est habitée que par des femmes.

Les 83 hommes de La Belle sont morts lors de l'explosion de la mine, deux ans plus tôt. Depuis, certaines femmes ont enfilé le pantalon de leur mari disparu, et empoigné le fusil pour se défendre. Parce qu'une ville peuplée uniquement de femmes s'avère vulnérable... et c'est un très bon ressort scénaristique dans ce western au style et à la trame très classiques.

Un western en 7 épisodes

Tous les éléments du genre sont présents: les méchants sans foi ni loi, le héros au grand cœur, le pianiste de saloon, les indiens, et bien sûr, les multiples séquences avec des chevaux qui courent dans les plaines sauvages, la rivière ou le canyon. Voilà qui fera plaisir aux amateurs de chevaux!

Et même si l'on n'aime pas les chevaux, "Godless" reste un très bon divertissement, à voir comme un film de 7 heures. Le rythme est parfois un peu lent, à cause du format série, mais l'on reste bien accrochés, avides de connaître un dénouement que l'on attend depuis 6 épisodes! Au final, "Godless" promet de magnifiques images, de la vengeance, du sang, de la boue et de l'amour aussi.

Crystel Di Marzo/ld

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