Afin de soigner ses lutins malades, Santa Claus descend à Paris pour trouver des tubes de vitamine C permettant de les réanimer. Comme dans tous les films d'Alain Chabat, il faut s'attendre à des scènes de comédies suffisamment absurdes pour plaire aux enfants autant qu'à leurs parents. Ce qui est certain, c'est que réalisateur s'est amusé comme un gamin à reconstituer l'immense fabrique de jouets et ses 92'000 lutins.
On a tous été un enfant et tout le monde a une histoire avec le Père Noël. Bonne ou mauvaise, un bon souvenir ou un souvenir mitigé ou bizarre. On a passé notre temps, en fabriquant ce film, à échanger nos souvenirs de Noël.
Dans son film, on parle le langage des rennes et on pratique l'art du jeu de mots facile. Alain Chabat y va aussi de sa petite pique au consumérisme dans une séquence hilarante où le couple qui recueille Santa Claus à son arrivée à Paris tente de lui expliquer, sans succès, ce que veut dire "vendre" et "acheter".
Un film de Noël bien emballé
Dans "Santa & Cie", les spectateurs découvrent Alain Chabat en Père Noël, Audrey Tautou en maman Noël, Goldshifteh Farahani et Pio Marmai en couple d'accueil, Grégoire Ludig et David Marsais, le duo comique du PalmaShow, en policiers sceptiques. Le tout donne une comédie amusante, à défaut d'être géniale.
Dans "Santa & Cie", il manque la touche de folie qui hissait les précédents films d'Alain Chabat, comme "Didier" ou "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre", vers les sommets. Malgré tout, le réalisateur signe un film de Noël très bien emballé qui parvient, par moments, à retrouver un certain sens du merveilleux.
Propos recueillis par Rafael Wolf/réalisation web: ld