Après la reconstitution scolaire et sans point de vue du "Churchill" de Jonathan Teplitzky, voici "Les Heures sombres" de Joe Wright, avec un Gary Oldman, impeccable et méconnaissable. Deux films qui auraient fait sourire d'aise le Vieux Lion qui disait du cinéma qu'il était "un divertissement merveilleux, qui détourne l'esprit de tout le reste".
"Les Heures sombres" raconte un mois dans la vie du politicien, juste après la défaite de Dunkerque. Le Premier ministre est confronté à une décision historique: pactiser avec les nazis pour éviter la guerre ou s'engager pleinement dans le conflit.
Selon Rafael Wolf, le film développe avec intelligence la relation tendue de Churchill avec le roi George VI et avec son propre parti qui complote pour le destituer.
La mise en scène élégante dit "comment un politicien empli de doutes, un orateur exceptionnel, va tisser un trait d'union direct avec son peuple et trouver, au-delà des bons mots, les mots justes pour parler au nom de ses citoyens".
mcm