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"Pentagon Papers", éloge de la liberté de la presse selon Steven Spielberg

Steven Spielberg avec Meryl Streep et Tom Hanks à l'affiche de "Pentagon Papers". [AFP - Philippe Lopez]
Plaidoyer de Steven Spielberg pour une presse libre et rigoureuse avec "Pentagon Papers" / La Matinale / 1 min. / le 24 janvier 2018
Dans "Pentagon Papers" de Steven Spielberg, qui sort ce mercredi, Tom Hanks et Meryl Streep interprètent le rédacteur en chef et la directrice de publication du Washington Post, qui révèle des extraits de documents classés secret défense.

"Pentagon Papers" a beau se situer en 1971, il résonne clairement avec notre époque. C’est très frappant et Spielberg ne cache pas son intention: signer un plaidoyer en faveur d’une presse libre, rigoureuse et audacieuse.

Le récit aborde à peu près toutes les thématiques sensibles encore aujourd’hui: la liberté de la presse face à la sécurité de l’Etat, le danger de la censure avec Nixon qui tente de museler les journaux qui ne lui conviennent pas, mais aussi les questions liées à la viabilité économique d’un journal comme le Washington Post, les liens trop intimes entre gens de pouvoir et journalistes. Et même le statut des femmes qui doivent s’affirmer dans un système où la condescendance masculine est reine.

L'éloge a quelques limites

Toute ressemblance avec l’Amérique contemporaine n’est évidemment pas fortuite. Et "Pentagon Papers" coche toutes les cases de ce qu’on attendait de lui. Ni plus, ni moins. C’est ainsi la limite de cet éloge un peu lisse et par moments très boursouflé, où Spielberg reconstitue avec un plaisir évident les salles de rédactions enfumées comme les rouages des anciennes rotatives.

>> A voir "Le dernier film de Spielberg défent la liberté de la presse :

Cinéma: le dernier film de Spielberg défend la liberté de la presse
Cinéma: le dernier film de Spielberg défend la liberté de la presse / 19h30 / 2 min. / le 24 janvier 2018

Un film nostalgique qui préfère cultiver le souvenir d’un journalisme figé dans le temps plutôt que de mettre en perspective les évolutions d’un métier en pleine mutation.

Rafael Wolf/olhor

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