De nombreuses célébrités, y compris dans le milieu du cinéma, sont tombées en disgrâce ces dernières semaines dans la foulée de l'affaire Weinstein, qui a explosé en octobre lorsque plusieurs femmes ont accusé le tout-puissant producteur hollywoodien d'actes allant du harcèlement sexuel au viol.
Alors que le milieu du 7e art est secoué depuis des mois par ces révélations, la Berlinale va tenter de trouver un juste équilibre entre glamour et réflexions sur l'avenir.
Quelque 400 films
Les organisateurs ont promis de promouvoir la diversité bien que seulement quatre des films en compétition aient été réalisés par des femmes. Ils ont indiqué avoir écarté plusieurs cinéastes accusés d'abus sexuels.
Pendant 11 jours, quelque 400 films vont être diffusés dans le cadre du premier grand festival de cinéma de l'année en Europe, avant Cannes et Venise, et le seul à être ouvert au public.
Le premier événement sera la présentation du deuxième film d'animation du cinéaste américain Wes Anderson.
afp/olhor
12 films avec une participation helvétique
La Suisse Romande ne sera pas en reste à la Berlinale avec les deux fictions d'Ursula Meier et de Lionel Baier, sélectionnées dans la prestigieuse catégorie Panorama. Leur oeuvre, destinée à la télévision, est inspirée de faits criminels réels, qui se sont passés en Suisse ces 20 dernières années. Ursula Meier qui n'a pas manqué de faire jouer son acteur fétiche : Kacey Mottet Klein.
Autre cinéaste - autre film à surveiller, le deuxième long métrage de Germinal Roaux, "Fortuna", montré pour la première fois dans la section Generation 14 plus. Dans la catégorie "Hors concours", il faudra être attentif à un film documentaire très attendu, celui de Markus Imhoff, le cinéaste suisse fait son grand retour, il présentera en compétition et en première mondiale "ELDORADO". Un long métrage consacré aux destins des réfugiés. Markus Imhof rattache ici le vécu de ses migrants aux événements de sa propre enfance.