"Player One", roman de science-fiction écrit par l’Américain Ernest Cline sort en 2011. Conscient d’une certaine nostalgie accélérée depuis la création d’internet, l’écrivain puise son inspiration dans quelques références de sa jeunesse comme "Adventure", jeu d’action développé par Atari en 1979 dans lequel on trouve pour la première fois un "Easter Egg", surprise cachée dans un jeu vidéo accessible grâce à un mot-clé ou à une combinaison de touches ou de clics.
Ernest Cline se met à imaginer "Player One", l’histoire futuriste d’un milliardaire qui sème des énigmes dans son empire: un monde virtuel truffé de rappels à le culture geek des années 80. Parmi eux: "Blade Runner", "Brazil", "Matrix", "Les Goonies", Les Monty Pythons, "K2000", "Les Simpsons", "Donjons et dragons", "Street Fighter", "Pac-Man" ou encore ACDC. Le livre est un grand succès aux Etats-Unis. Traduit dans 20 langues, il remporte le prix Prometheus du meilleur roman en 2012.
Le contrat d’édition à peine finalisé, Warner Bros achète déjà les droits cinématographiques un an avant la sortie du livre. Cline est immédiatement engagé comme scénariste aux côtés de Zak Penn, à l’origine de "Last Action Hero", "X-Men 2" ou encore "Avengers".
À la réalisation de "Ready Player One", on pense d’abord à Christopher Nolan ("The Dark Knight", "Interstellar"), Robert Zemeckis ("Retour vers le futur", "Forrest Gump") ou encore Peter Jackson ("Le Seigneur des Anneaux" et "King Kong").
Finalement c'est Steven Spielberg qui est choisi. Grand fan du livre d'Ernest Cline, il pose une seule condition: retirer du film toutes les mentions à son oeuvre qui sont dans le roman.
La mythique maison de production de Spielberg, Amblin Entertainemnt, à l’origine de nombreux films cultes, se joint inévitablement au projet.
Si la sortie du film est annoncée pour décembre 2017, elle est finalement repoussée à 2018 pour éviter une concurrence avec le huitième épisode de "Star Wars".
L'autre raison, c'est le temps qu'il a fallu pour obtenir les droits de toutes les références utilisées dans le film. Quant à la post-production, elle a nécessité tellement d’effets numériques et de temps que Steven Spielberg a entrepris un autre projet en parallèle: "Pentagon Papers", sorti quelques mois avant "Ready Player One".