Un conflit oppose depuis des mois le cinéaste britannique au producteur portugais Paul Branco, qui lui a racheté ses droits d'auteur-réalisateur.
Durant la préproduction, de nombreux désaccords ont opposé les deux hommes, au point que Paulo Branco a décidé de ne pas débuter le tournage. Terry Gilliam s'est alors tourné vers la société espagnole de production Tornasol, avec qui il a pu réaliser son film entre mars et juin 2017.
Malédiction de 18 ans
En mai 2017, le tribunal de grande instance de Paris s'est prononcé en faveur de M. Branco, tout en rejetant la demande du producteur portugais d'arrêter le tournage, alors en cours.
Cet épisode judiciaire vient prolonger la "malédiction" qui frappe depuis 18 ans "L'homme qui tua Don Quichotte". En 2000, Gilliam avait dû abandonner le tournage de sa libre adaptation de l'ouvrage de Miguel de Cervantes, en raison de multiples problèmes. Il avait par la suite tenté plusieurs fois de ressusciter son projet, échouant à chaque fois faute de financements.
afp/aq
Premier échec en 2000
Une première tentative d'adaptation du roman du 17e siècle de l'Espagnol Miguel de Cervantès - avec l'Américain Johnny Depp et les Français Jean Rochefort et Vanessa Paradis - avait échoué en 2000 en Espagne, plombée par une série de catastrophes. En novembre 2000, Terry Gilliam avait dû interrompre le tournage.
Dans la nouvelle version, l'acteur américain Adam Driver incarne un publicitaire qui revient en Espagne et retrouve un homme qui se prend pour Don Quichotte (incarné par le comédien britannique Jonathan Pryce).