"Thelma et Louise", c'est l'histoire de deux jeunes femmes qui souhaitent s'offrir une petite virée, le temps d'un week-end d'été, pour conjurer la monotonie de leur quotidien. Mais dès leur première étape, un événement dramatique va bouleverser leur joyeuse escapade.
Sous ces allures de road movie à la facture assez classique, ce film de Ridley Scott est en réalité une sorte de pamphlet féministe des plus anticonformistes. Une dénonciation des dérives d’une société culturellement patriarcale et machiste.
Un duo féminin en cavale
Le duo Thelma et Louise devait au départ être composé de Michelle Pfeiffer et Jodie Foster, mais le financement du film ayant pris beaucoup de temps, les comédiennes ne furent finalement plus disponibles pour la période de tournage. Ce sont donc Geena Davis et Susan Sarandon que l'on retrouve respectivement dans les rôles de Thelma et Louise.
L'une des forces du film est son histoire, qui tranche avec les habitudes hollywoodiennes de l'époque. Les premiers rôles de héros en cavale étaient en effet jusqu'alors exclusivement attribués à des hommes.
L'été de la liberté
Dans "Thelma et Louise", c'est l'été de la délivrance qui est montré, l'été de la liberté, de tous les possibles, des grands espaces américains aussi, symbole d'une bouffée d'oxygène dont les héroïnes n'avaient pas profité depuis bien longtemps.
C'est l'été de la découverte du monde, d'un monde qu'elles ne connaissaient pas, c'est aussi l'été de la découverte d'elles-mêmes.
Bertrand Bichaud/ld